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ORIGINES
Emprunté au latin orīgo, orīginis, ‘origine’ se définit comme étant la source, provenance d'une chose, intimement liée au concept d‘identité, du latin idem signifiant, le même. En d’autres termes, se pose alors la question de qui nous sommes dans l’éventualité hasardeuse de notre existence particulière, en rapport à notre appartenance collective à la condition humaine. Cette thématique ambitieuse sous forme de questionnement universel résonne particulièrement au travers de cette œuvre, La Pietà.
L ‘image de la Pietà a su traverser les siècles en s’adaptant aux styles des époques. De son heure de gloire à l’aube de la Renaissance, la voici transposée au XXIe siècle. Les pigments deviennent pixels et le marbre des sculptures des écrans. On retrouve toutefois les couleurs iconographiques emblématiques de la Vierge Marie, le bleu de la cape symbole de pureté et le rouge de la robe associé au Sacré, sont contrastés par un fond jaune, complétant ainsi la palette de couleur primaire à l’origine de toute composition chromatique. Cette mise en scène édulcorée et simpliste s’oppose grandement au regard noir et profond de cette jeune femme.
Cette œuvre, récit visuel sur l’émancipation, la recherche identitaire et la construction de soi, réinterprète la Pietà, figure iconique de l’art chrétien depuis le XIVe/XVe siècle. La traditionnelle vertueuse Vierge Marie éplorée, tenant le corps de son défunt fils, fait ici place à une femme tatouée, siégeant sur un trône de jouets gonflables, faisant le deuil de son enfance. En lieu et place de Jésus, un ours en peluche révélant peu à peu ses stigmates, renferme une clé. Une seconde lecture de cette œuvre, plus profonde et personnelle, passe outre la figure historique originelle et spirituelle de Marie et révèle le cheminement intérieur de cette jeune femme en quête de son particularisme. Un jeu de miroir identitaire se crée ainsi entre ces deux figures féminines, et invite le spectateur à remettre en question ses propres origines.
ORIGINES
Emprunté au latin orīgo, orīginis, ‘origine’ se définit comme étant la source, provenance d'une chose, intimement liée au concept d‘identité, du latin idem signifiant, le même. En d’autres termes, se pose alors la question de qui nous sommes dans l’éventualité hasardeuse de notre existence particulière, en rapport à notre appartenance collective à la condition humaine. Cette thématique ambitieuse sous forme de questionnement universel résonne particulièrement au travers de cette œuvre, La Pietà.
L ‘image de la Pietà a su traverser les siècles en s’adaptant aux styles des époques. De son heure de gloire à l’aube de la Renaissance, la voici transposée au XXIe siècle. Les pigments deviennent pixels et le marbre des sculptures des écrans. On retrouve toutefois les couleurs iconographiques emblématiques de la Vierge Marie, le bleu de la cape symbole de pureté et le rouge de la robe associé au Sacré, sont contrastés par un fond jaune, complétant ainsi la palette de couleur primaire à l’origine de toute composition chromatique. Cette mise en scène édulcorée et simpliste s’oppose grandement au regard noir et profond de cette jeune femme.
Cette œuvre, récit visuel sur l’émancipation, la recherche identitaire et la construction de soi, réinterprète la Pietà, figure iconique de l’art chrétien depuis le XIVe/XVe siècle. La traditionnelle vertueuse Vierge Marie éplorée, tenant le corps de son défunt fils, fait ici place à une femme tatouée, siégeant sur un trône de jouets gonflables, faisant le deuil de son enfance. En lieu et place de Jésus, un ours en peluche révélant peu à peu ses stigmates, renferme une clé. Une seconde lecture de cette œuvre, plus profonde et personnelle, passe outre la figure historique originelle et spirituelle de Marie et révèle le cheminement intérieur de cette jeune femme en quête de son particularisme. Un jeu de miroir identitaire se crée ainsi entre ces deux figures féminines, et invite le spectateur à remettre en question ses propres origines.
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Creatividad