Samedi 11 mars 2017 de 11h à 13h
THÉÂTRES
Ni esthétique, ni pédagogique, la machinerie théâtrale est essentiellement politique. Dans le monde grec, les habitants d’une ville entière venaient cycliquement s’assoir en demi-cercle au creux d’une colline pour être confrontés à la condition tragique de leur existence avant de reprendre leur place dans la cité. Ailleurs, les dispositifs complexes construits au XVIIIe siècle à Paris, Nantes ou Lyon associeront étroitement théâtre et place publique de manière à ce que les spectateurs puissent, une fois la représentation terminée, jouer leur propre rôle sur une scène ouverte face à la ville. Une mise en abîme parfaitement analysée et réactivée par Christian de Portzamparc dans son projet malheureux pour l’Opéra de la Bastille. Où un cadre de scène babylonien, à l’échelle de la place et de la capitale, maintenait d’immenses portes coulissantes pour mettre en scène la foule à la fin des spectacles. Jørn Utzon dans la baie de Sydney, Snøhetta dans le fjord d’Oslo ou Rafael Moneo entre l’embouchure du fleuve et la plage de Saint-Sébastien sauront jouer sur des contrastes puissants mettant en scène leurs lieux de la parole et du chant dans des paysages totalement décalés.
THÉÂTRES
Ni esthétique, ni pédagogique, la machinerie théâtrale est essentiellement politique. Dans le monde grec, les habitants d’une ville entière venaient cycliquement s’assoir en demi-cercle au creux d’une colline pour être confrontés à la condition tragique de leur existence avant de reprendre leur place dans la cité. Ailleurs, les dispositifs complexes construits au XVIIIe siècle à Paris, Nantes ou Lyon associeront étroitement théâtre et place publique de manière à ce que les spectateurs puissent, une fois la représentation terminée, jouer leur propre rôle sur une scène ouverte face à la ville. Une mise en abîme parfaitement analysée et réactivée par Christian de Portzamparc dans son projet malheureux pour l’Opéra de la Bastille. Où un cadre de scène babylonien, à l’échelle de la place et de la capitale, maintenait d’immenses portes coulissantes pour mettre en scène la foule à la fin des spectacles. Jørn Utzon dans la baie de Sydney, Snøhetta dans le fjord d’Oslo ou Rafael Moneo entre l’embouchure du fleuve et la plage de Saint-Sébastien sauront jouer sur des contrastes puissants mettant en scène leurs lieux de la parole et du chant dans des paysages totalement décalés.
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