Le lac de Gérardmer se situe sur la commune de Gérardmer. Il se déverse dans la Vologne par l'intermédiaire d'un court émissaire, la Jamagne.
La mer dudit Giralmer (1593), la mer de Gérardmer (1622), La Grand Mer (xviie siècle).
Si les deux premiers ont reçu leur nom de la tradition de parcours pastoraux réactualisée, le plan d'eau qu'on longe ou le plan d'eau d'où l'on ne peut que retourner, il n'est pas attesté par les documents écrits que le nom du dernier, le plus grand, soit lié à un tour complet ou gyration. Dans l'esprit montagnard, ce serait l'hypothèse la plus logique : la visite ou le pèlerinage au lac consistait à en faire le tour. Il est dénommé simplement le lac, mais les locuteurs gallo-romains comme les anciens habitants au Moyen Âge ont employé aussi "mer" qui indique par élusion l'étendue d'eau remarquable et sacrée. Ils ont même tacitement précisé après le xive siècle qu'il s'agissait de la mer de (saint) Gérard, un des saints patrons de leur église comme les locuteurs alsaciens l'ont traduit à leur manière "Geroldsee" en transformant Gérard en Gérald.
Il est fréquent d'entendre les deux prononciations même parmi des populations vosgiennes : Gérard-mere ou Gérard-mé. L'étymologie et l'histoire dialectale ne justifient que la seconde prononciation apparentée au mansus ou petit domaine gallo-romain pour les habitations et le centre ancien. Pour le lac, il faut être prudent. La toponymie gérômoise est essentiellement d'origine gallo-romaine du ier siècle, mais transmise par un cadastre périodiquement retranscrit et adaptée par évolution phonétique, elle se laisse facilement comprendre.
Un étang est une petite étendue d'eau ou mérelle en gallo-romain, il est présent dans les toponymes de roches "tête de mérelle" ou "haut de mérelle" près de l'étang tourbière au-dessus de la rive ombrée du lac. "L'adroite du lac" désigne simplement l'adret du lac, l'endroit (exposé) au soleil. "Ramberchamp" désigne un campus ou "espace ouvert et suffisamment plane" à l'envers, soit sur le rivage de l'ombre ou de l'ubac. Les "Roches noires" désignent encore un rivage rocheux important à l'envers, mais par l'adjectif le plus simple qualifiant l'ombre.
La Roche Morand indique la direction du soleil mourant pour un habitant du "domaine de Gérard" devenu Gérardmer.
La mer dudit Giralmer (1593), la mer de Gérardmer (1622), La Grand Mer (xviie siècle).
Si les deux premiers ont reçu leur nom de la tradition de parcours pastoraux réactualisée, le plan d'eau qu'on longe ou le plan d'eau d'où l'on ne peut que retourner, il n'est pas attesté par les documents écrits que le nom du dernier, le plus grand, soit lié à un tour complet ou gyration. Dans l'esprit montagnard, ce serait l'hypothèse la plus logique : la visite ou le pèlerinage au lac consistait à en faire le tour. Il est dénommé simplement le lac, mais les locuteurs gallo-romains comme les anciens habitants au Moyen Âge ont employé aussi "mer" qui indique par élusion l'étendue d'eau remarquable et sacrée. Ils ont même tacitement précisé après le xive siècle qu'il s'agissait de la mer de (saint) Gérard, un des saints patrons de leur église comme les locuteurs alsaciens l'ont traduit à leur manière "Geroldsee" en transformant Gérard en Gérald.
Il est fréquent d'entendre les deux prononciations même parmi des populations vosgiennes : Gérard-mere ou Gérard-mé. L'étymologie et l'histoire dialectale ne justifient que la seconde prononciation apparentée au mansus ou petit domaine gallo-romain pour les habitations et le centre ancien. Pour le lac, il faut être prudent. La toponymie gérômoise est essentiellement d'origine gallo-romaine du ier siècle, mais transmise par un cadastre périodiquement retranscrit et adaptée par évolution phonétique, elle se laisse facilement comprendre.
Un étang est une petite étendue d'eau ou mérelle en gallo-romain, il est présent dans les toponymes de roches "tête de mérelle" ou "haut de mérelle" près de l'étang tourbière au-dessus de la rive ombrée du lac. "L'adroite du lac" désigne simplement l'adret du lac, l'endroit (exposé) au soleil. "Ramberchamp" désigne un campus ou "espace ouvert et suffisamment plane" à l'envers, soit sur le rivage de l'ombre ou de l'ubac. Les "Roches noires" désignent encore un rivage rocheux important à l'envers, mais par l'adjectif le plus simple qualifiant l'ombre.
La Roche Morand indique la direction du soleil mourant pour un habitant du "domaine de Gérard" devenu Gérardmer.
Category
🏖
Voyages