A l'occasion de VivaTech 2017, Digital Business News et ITespresso.fr ont demandé à une série de startups comment elles collaboraient avec les groupes en mode open innovation.
Comment mettre à profit l’agilité des startups dans les rouages des entreprises ? La deuxième édition de Viva Technology à Paris a montré que les deux mondes doivent encore fournir des efforts de compréhension respective.
Avec une vingtaine d’espaces de groupes en mode open innovation (LVMH, Air France, PMU, TF1, Airbus, BNP Paribas, Accorhotels, SCF, La Poste, Manpower…) et la « participation de 5000 start-up », la deuxième édition de ce vaste forum numérique à Paris a permis de mettre en avant le potentiel d’innovation et de nouveaux modèles économiques susceptibles d’émerger entre les deux mondes.
Mais la jonction demeure encore perméable. Il faut consolider les liens au-delà de l’organisation de hackathons ou de challenges qui servent davantage de vitrines d’exposition.
On pouvait constater sur place des synergies concrètes sur un stand comme celui ou La Poste qui réunissait à la fois des services numériques standards du groupe postal mais aussi des « pièces rapportées » (précieuses) comme Ametix, une société conseil qui aide les entreprises à trouver les bons profils IT, qui s’est rapprochée de la branche Docapost (services BtoB autour de la dématérialisation) ou aussi Stuart, le service de livraison de colis intégré dans GeoPost, la branche qui regroupe les filiales express du Groupe La Poste.
Parfois, il faut davantage parler de tâtonnements. Ainsi, la startup Skylights (« expérience immersive à bord des avions ») se trouvait à la fois sur le stand Air France et sur celui d’Accorhotels.
Globalement, les grandes entreprises restent encore timorées dans leurs relations avec les start-up. Bpifrance regrette que l’agilité des start-up n’est pas suffisamment exploitée pour bousculer les organisations des grandes structures, pour favoriser les passerelles en termes d’intégration et pour se tourner vers un développement en mode « projets ».
Pourtant, il faudrait s’en inspirer pour faciliter la transformation digitale des organisations. Un sujet au cœur de la compétitivité à l’ère numérique, qui dépassent la simple question de la nomination d’un Chief Digital Officer pour orchestrer les changements.
Un sujet incontournable pour toutes les entreprises, à commencer par celles du CAC 40. Certes, des jonctions sont réalisées à travers des incubateurs, des espaces de co-working et des fonds d’investissement.
Ainsi, TF1 s’est rapproché de l’incubateur parisien Le Cargo puis de NUMA. Air France lance une plateforme d’accélération de levée de fonds pour accompagner les start-up (T3 Fundaiser). Carrefour va établir une alliance avec l’accélérateur Lafayette Plug and Play autour des métiers du commerce et de la mode. Orange étoffe son alliance avec Publicis pour accompagner les investissements dans des start-up en s’appuyant sur le levier d’Iris Capital (IrisNext).
Lors de cette session Viva Tech, Digital Business News et ITespresso.fr ont collaboré autour d’un reportage vidéo sur le thème des liens qui se nouent entre start-up et grands comptes.
Nous avons interviewé une série de jeunes pousses sur la manière dont la collaboration est mise en place de manière opérationnelle et sur ce qui pouvait se dégager en termes de synergies.
Au cours de ce reportage vidéo, vous pourrez découvrir les témoignages de start-up comme Sombox (boxes spécial sieste), Jam (chabot)), Realytics (AdTech), Lucette (recommandation de produits esthétiques), Heuritech (reconnaissance d’objets par intelligence artificielle adaptée au secteur de la mode), SkyBoy (« réalité superposée »), Stuart (livraison à domicile) et EnModeUp (le 1er « VisMaVie » de StartUP).
Un article de Philippe Guerrier - Itespresso.fr
Comment mettre à profit l’agilité des startups dans les rouages des entreprises ? La deuxième édition de Viva Technology à Paris a montré que les deux mondes doivent encore fournir des efforts de compréhension respective.
Avec une vingtaine d’espaces de groupes en mode open innovation (LVMH, Air France, PMU, TF1, Airbus, BNP Paribas, Accorhotels, SCF, La Poste, Manpower…) et la « participation de 5000 start-up », la deuxième édition de ce vaste forum numérique à Paris a permis de mettre en avant le potentiel d’innovation et de nouveaux modèles économiques susceptibles d’émerger entre les deux mondes.
Mais la jonction demeure encore perméable. Il faut consolider les liens au-delà de l’organisation de hackathons ou de challenges qui servent davantage de vitrines d’exposition.
On pouvait constater sur place des synergies concrètes sur un stand comme celui ou La Poste qui réunissait à la fois des services numériques standards du groupe postal mais aussi des « pièces rapportées » (précieuses) comme Ametix, une société conseil qui aide les entreprises à trouver les bons profils IT, qui s’est rapprochée de la branche Docapost (services BtoB autour de la dématérialisation) ou aussi Stuart, le service de livraison de colis intégré dans GeoPost, la branche qui regroupe les filiales express du Groupe La Poste.
Parfois, il faut davantage parler de tâtonnements. Ainsi, la startup Skylights (« expérience immersive à bord des avions ») se trouvait à la fois sur le stand Air France et sur celui d’Accorhotels.
Globalement, les grandes entreprises restent encore timorées dans leurs relations avec les start-up. Bpifrance regrette que l’agilité des start-up n’est pas suffisamment exploitée pour bousculer les organisations des grandes structures, pour favoriser les passerelles en termes d’intégration et pour se tourner vers un développement en mode « projets ».
Pourtant, il faudrait s’en inspirer pour faciliter la transformation digitale des organisations. Un sujet au cœur de la compétitivité à l’ère numérique, qui dépassent la simple question de la nomination d’un Chief Digital Officer pour orchestrer les changements.
Un sujet incontournable pour toutes les entreprises, à commencer par celles du CAC 40. Certes, des jonctions sont réalisées à travers des incubateurs, des espaces de co-working et des fonds d’investissement.
Ainsi, TF1 s’est rapproché de l’incubateur parisien Le Cargo puis de NUMA. Air France lance une plateforme d’accélération de levée de fonds pour accompagner les start-up (T3 Fundaiser). Carrefour va établir une alliance avec l’accélérateur Lafayette Plug and Play autour des métiers du commerce et de la mode. Orange étoffe son alliance avec Publicis pour accompagner les investissements dans des start-up en s’appuyant sur le levier d’Iris Capital (IrisNext).
Lors de cette session Viva Tech, Digital Business News et ITespresso.fr ont collaboré autour d’un reportage vidéo sur le thème des liens qui se nouent entre start-up et grands comptes.
Nous avons interviewé une série de jeunes pousses sur la manière dont la collaboration est mise en place de manière opérationnelle et sur ce qui pouvait se dégager en termes de synergies.
Au cours de ce reportage vidéo, vous pourrez découvrir les témoignages de start-up comme Sombox (boxes spécial sieste), Jam (chabot)), Realytics (AdTech), Lucette (recommandation de produits esthétiques), Heuritech (reconnaissance d’objets par intelligence artificielle adaptée au secteur de la mode), SkyBoy (« réalité superposée »), Stuart (livraison à domicile) et EnModeUp (le 1er « VisMaVie » de StartUP).
Un article de Philippe Guerrier - Itespresso.fr
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