Kelmanienne délirologie

  • il y a 16 ans
La marronnité désigne des filles noires qui refusent de se comporter comme des « blacks ». C’est l’inversion de la blackitude des garçons : « Autant la marronnité est active,écrit Kelman, combattante, réfléchie, positivante, autant la blackitude, dont nous reparlerons plus loin, est passive, subie, réactive, destructrice, bien malgré elle, bien sûr ». Le terme black se conjugue clairement avec tout ce qui est malsain et violent. Alors que le marron, couleur que revendique sa fille qui n’est « pas noire [mais] marron, marron clair ! » est la couleur de l’espoir.
C’est par le biais de sa fille et de la révélation de sa couleur marron que Kelman admet s’être posé des questions sur la constitution des identités des Noirs du monde occidental. Du caviar d’inepties, première classe :

« À l’âge de trois ans (32), l’enfant [noir] découvre à la maternelle qu’il est différent. C’est la grosse révolte qui, chez le garçon, se traduit par le repli sur soi, par le rassemblement avec ceux qui lui ressemblent. Parfois, ce repli est accompagné de rage (…). Les filles, quant à elles, refusent farouchement d’être différentes, d’être noires, de manger des cookies et le chocolat qui assombrirait un peu plus leur peau (…) Jamais à ma connaissance, on n’a entendu un garçon revendiquer la marronnité.

Suite ici : http://www.piankhy.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=537&forum=3

Category

🗞
News