L'histoire se déroule au soir de la Saint-Sylvestre. Une jeune marchande d'allumettes erre en guenilles dans les rues enneigées d'une ville (souvent perçue comme Copenhague), sans trouver aucun acheteur. Cette petite fille est exploitée par son père, qui la battra si elle ne rapporte pas d'argent. À la fin de la journée, épuisée et grelottante mais n'osant rentrer à la maison, elle se blottit dans une encoignure entre deux maisons. Pour se réchauffer, elle craque une allumette. Elle est aussitôt émerveillée par la flamme, qui rend le mur transparent et laisse voir un grand poêle en fonte aux ornements de cuivre. Malheureusement, l'allumette se consume.
Elle frotte alors une seconde allumette et aperçoit la table richement garnie d'un repas de fête. Sur une belle nappe blanche couverte de vaisselle en fine porcelaine trône une appétissante oie rôtie, garnie de compote de pommes.
Une troisième allumette lui montre un magnifique sapin de Noël, orné de bougies multicolores et d'innombrables jouets. Mais quand l'allumette s'éteint, l'arbre semble monter au ciel et ses bougies se transformer en étoiles. L'enfant se souvient alors des paroles de sa grand-mère décédée depuis peu, le seul être qui l'ait aimée : « quand on voit filer une étoile, c'est une âme qui monte au paradis ».
Une quatrième allumette produit une grande clarté et fait apparaître la grand-mère. Alors l'enfant allume fébrilement tout le reste des allumettes, de peur de voir sa grand-mère s'évanouir comme les visions précédentes. Mais la vieille femme prend l'enfant dans ses bras et toutes deux s’envolent jusqu'au trône de Dieu.
Le lendemain, on retrouve la petite fille sans vie, avec un grand sourire aux lèvres. On la croit morte de froid, ignorant qu'elle a rejoint pour toujours sa grand-mère chérie pour jouir de la félicité céleste.
Le conte évoque sans détour la misère du xixe siècle. Il oppose deux univers :
celui de l'opulence mais aussi de l'égoïsme car l'histoire se passe lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, avec ses joyeuses lumières aux fenêtres, la chaleur d'un poêle rutilant, les préparatifs d'un repas délicieux et un sapin de Noël chargé de jouets ;
celui de la misère et de l'abandon, personnifié par une petite fille livrée à elle-même, privée d'affection et même maltraitée, qui a faim et meurt à cause du froid.
Tout accable injustement cette enfant aux longs cheveux blonds, qui incarne l'innocence mais suscite un monde féerique à travers la flamme d'une simple allumette.
À la figure du père indigne et violent s'oppose le souvenir émouvant de la grand-mère défunte, personne aimante et douce. L'idée de la mort s'insinue alors, sous la forme d'un apaisant ciel étoilé. La petite fille et son aïeule, de nouveau réunies comme elles l'étaient jadis par l'affection mutuelle, montent au firmament dans une lueur qui n'est pas sans rappeler la lumière blanche parfois aperçue avant la mort.
On retiendra l'habile utilisation d'une métaphore : celle de l'allumette. Ce modeste bout de bois, produisant une lueur et une chaleur dérisoires comparées à celles d'un poêle en métal allumé par une glaciale nuit d'hiver, évoque la brièveté de la vie terrestre, mais aussi son potentiel de richesse et même de magie.
La Petite Fille aux allumettes (en danois Den Lille Pige Med Svovlstikkerne) est un conte écrit par Hans Christian Andersen, publié la première fois le 18 novembre 1845 dans le cinquième volume de ses Contes (Nye Eventyr).
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Elle frotte alors une seconde allumette et aperçoit la table richement garnie d'un repas de fête. Sur une belle nappe blanche couverte de vaisselle en fine porcelaine trône une appétissante oie rôtie, garnie de compote de pommes.
Une troisième allumette lui montre un magnifique sapin de Noël, orné de bougies multicolores et d'innombrables jouets. Mais quand l'allumette s'éteint, l'arbre semble monter au ciel et ses bougies se transformer en étoiles. L'enfant se souvient alors des paroles de sa grand-mère décédée depuis peu, le seul être qui l'ait aimée : « quand on voit filer une étoile, c'est une âme qui monte au paradis ».
Une quatrième allumette produit une grande clarté et fait apparaître la grand-mère. Alors l'enfant allume fébrilement tout le reste des allumettes, de peur de voir sa grand-mère s'évanouir comme les visions précédentes. Mais la vieille femme prend l'enfant dans ses bras et toutes deux s’envolent jusqu'au trône de Dieu.
Le lendemain, on retrouve la petite fille sans vie, avec un grand sourire aux lèvres. On la croit morte de froid, ignorant qu'elle a rejoint pour toujours sa grand-mère chérie pour jouir de la félicité céleste.
Le conte évoque sans détour la misère du xixe siècle. Il oppose deux univers :
celui de l'opulence mais aussi de l'égoïsme car l'histoire se passe lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, avec ses joyeuses lumières aux fenêtres, la chaleur d'un poêle rutilant, les préparatifs d'un repas délicieux et un sapin de Noël chargé de jouets ;
celui de la misère et de l'abandon, personnifié par une petite fille livrée à elle-même, privée d'affection et même maltraitée, qui a faim et meurt à cause du froid.
Tout accable injustement cette enfant aux longs cheveux blonds, qui incarne l'innocence mais suscite un monde féerique à travers la flamme d'une simple allumette.
À la figure du père indigne et violent s'oppose le souvenir émouvant de la grand-mère défunte, personne aimante et douce. L'idée de la mort s'insinue alors, sous la forme d'un apaisant ciel étoilé. La petite fille et son aïeule, de nouveau réunies comme elles l'étaient jadis par l'affection mutuelle, montent au firmament dans une lueur qui n'est pas sans rappeler la lumière blanche parfois aperçue avant la mort.
On retiendra l'habile utilisation d'une métaphore : celle de l'allumette. Ce modeste bout de bois, produisant une lueur et une chaleur dérisoires comparées à celles d'un poêle en métal allumé par une glaciale nuit d'hiver, évoque la brièveté de la vie terrestre, mais aussi son potentiel de richesse et même de magie.
La Petite Fille aux allumettes (en danois Den Lille Pige Med Svovlstikkerne) est un conte écrit par Hans Christian Andersen, publié la première fois le 18 novembre 1845 dans le cinquième volume de ses Contes (Nye Eventyr).
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