• il y a 7 ans
C’est un vent de fraîcheur et de couleurs qui souffle aujourd’hui sur Mossoul. La ville irakienne, débarrassée des terroristes de Daech, retrouve une activité sociale presque normale. les femmes, en particulier, ne sont plus obligées de porter voile intégral et couleurs sombres. Et beaucoup veulent témoigner :

“Daech contrôlait notre liberté, déclare cette jeune femme. On n‘était pas libres de nos actes, si on sortait on ne devait porter que du noir, avec un niqab et des gants, nous devions cacher toutes les parties de notre corps”.

“La situation était tragique, dit cette autre, en particulier car l’enseignement sous Daech n’existait pas. Nous n’avions pas le droit d’aller en cours, et il y avait beaucoup de restrictions et de limitations qui nous étaient imposées, spécialement en tant que femmes”.

De nombreux témoignages rappellent ainsi la terreur que faisait régner dans les rues les hommes du groupe Etat Islamique.

“La plupart du temps quand les femmes venaient chez moi, déclare le propriétaire de ce magasin de vêtements, les militants de Daech les sortaient du magasin en leur disant “Tu ne portes pas de voile, ou ton voile est trop court, tu ne portes pas de gants, ou tu ne portes pas de chaussettes, ou tu as mis du maquillage”... Tout ça faisait que les clientes hésitaient beaucoup avant de sortir faire du shopping”.

D’autres femmes, issues de minorités, yézidie surtout, ont eu un sort encore moins enviable : beaucoup ont été jetées en prison ou enrôlées comme esclaves sexuelles.

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