Avec tant de richesses dans le monde, comment peut-on avoir autant de pauvreté ?
La fin de la pauvreté ? retourne au début des temps modernes, au début des temps coloniaux, pour comprendre quand, mais aussi pourquoi, tout cela a commencé.
The End of Poverty est un film qui, de par son titre, annonce la couleur d’une certaine ambition, à travers un sujet dont nul ne pourra nier la portée actuelle. Nouveau documentaire du producteur de Uncovered et auteur de Nouvel Ordre Mondial, Philippe Diaz, The End of Poverty se rattache également à un ouvrage éponyme, et polémique, de Jeffrey D. Sachs. Le film reprend un bon nombre de questionnements déjà maintes fois traités et qui sont, en ce moment, on ne peut plus à l’ordre du jour : la mondialisation, les puissances du FMI et de la Banque Mondiale, les retombées actuelles de la colonisation. Pourtant, au milieu des multiples documentaires qui ont également traité ces sujets, l’œuvre de Diaz tranche. Précisément parce qu’elle évite l’écueil typique de ce genre de production : l’association d’idées systématique à la place de la réflexion, héritage désastreux et négatif des pires aspects du cinéma de Michael Moore. Loin de ces systèmes tapageurs et manipulateurs, The End of Poverty propose une rigueur salutaire et déploie ses arguments avec une inéluctable précision. Soit une suite de témoignages qui démontrent, avec clarté, comment le colonialisme a su survivre et rester en pleine santé, en remplaçant l’oppression physique par l’oppression économique. Diaz fait défiler les témoignages et construit avec calme son pamphlet, dont la colère est bien plus brûlante de par sa froideur ordonnée et déterminée. Il y a des colères saines, comme disait l’autre.
N’est-il pas temps de se demander pourquoi aujourd’hui 25 % de la population mondiale consomme plus de 85% des ressources de la planète ?
La fin de la pauvreté ? retourne au début des temps modernes, au début des temps coloniaux, pour comprendre quand, mais aussi pourquoi, tout cela a commencé.
The End of Poverty est un film qui, de par son titre, annonce la couleur d’une certaine ambition, à travers un sujet dont nul ne pourra nier la portée actuelle. Nouveau documentaire du producteur de Uncovered et auteur de Nouvel Ordre Mondial, Philippe Diaz, The End of Poverty se rattache également à un ouvrage éponyme, et polémique, de Jeffrey D. Sachs. Le film reprend un bon nombre de questionnements déjà maintes fois traités et qui sont, en ce moment, on ne peut plus à l’ordre du jour : la mondialisation, les puissances du FMI et de la Banque Mondiale, les retombées actuelles de la colonisation. Pourtant, au milieu des multiples documentaires qui ont également traité ces sujets, l’œuvre de Diaz tranche. Précisément parce qu’elle évite l’écueil typique de ce genre de production : l’association d’idées systématique à la place de la réflexion, héritage désastreux et négatif des pires aspects du cinéma de Michael Moore. Loin de ces systèmes tapageurs et manipulateurs, The End of Poverty propose une rigueur salutaire et déploie ses arguments avec une inéluctable précision. Soit une suite de témoignages qui démontrent, avec clarté, comment le colonialisme a su survivre et rester en pleine santé, en remplaçant l’oppression physique par l’oppression économique. Diaz fait défiler les témoignages et construit avec calme son pamphlet, dont la colère est bien plus brûlante de par sa froideur ordonnée et déterminée. Il y a des colères saines, comme disait l’autre.
N’est-il pas temps de se demander pourquoi aujourd’hui 25 % de la population mondiale consomme plus de 85% des ressources de la planète ?
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