• il y a 16 ans
Sur le plan judiciaire : Marina Petrella a été condamnée en 1992 à Rome à la réclusion à perpétuité pour l’assassinat d’un commissaire, séquestration, vol avec arme et attentats. L’Italie a demandé son extradition en 2006.

Sur le plan politique et le respect des lois : L’ancien président F. Mitterrand avait accordé l’asile politique aux ex-brigadistes ayant renoncés à toute violence. Position ensuite suivie par neuf gouvernements de droite et de gauche. Notons que pour libérer Ingrid Betancourt, nous étions prêts à donner l'asile politique aux Farc. Mais que dirions-nous si dix années plus tard, ils étaient extradés et jugés dans leur pays?

La décision d’asile politique résultait d'une entente avec le président du conseil italien de l'époque, Bettino Craxi, une forme d'amnistie pour sortir l'Italie de la crise politique et sociale italienne de ces années.

Sur le plan des Droits Humains : Durant les « années de plomb », qui ont ensanglanté l’Italie dans les années 1970-1980 et fait plus de 400 morts, l’Italie a adopté des lois d’exception. Ainsi pour les crimes commis par les brigadistes, il était prévu le doublement de peines, des procès de groupe et même le droit pour la justice d'envoyer en prison des personnes jugées par contumace. L'Italie est d'ailleurs toujours le seul pays d'Europe où l'on peut écoper d'une peine de perpétuité, sans pouvoir, en cas d'absence au procès, répondre aux accusations dont on fait l'objet. Cette pratique est illicite en France depuis Louis XIII.
L’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme prévoit pour les personnes malades ou âgées qu’un Etat doit veiller à ce qu’une personne soit détenue dans des conditions compatibles avec le respect de sa dignité humaine. Ainsi, le maintien en détention et les conditions d'incarcération d'une personne atteinte d'une maladie grave sont jugés incompatibles.

+ d'info et pétition : http://www.paroledonnee.info/

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