C’est une découverte majeure et inattendue. Une nouvelle espèce d’orang-outan a été découverte sur l‘île de Sumatra en Indonésie. Cet orang-outan dont les poils sont crépus, baptisé Tapanuli, vit dans la région de Batang Toru. Il s’agit de la première nouvelle espèce de grands singes confirmée par la science depuis 1929.
C’est en 1997 que des scientifiques australiens découvert leur trace. Les premières études en 2013 sur le squelette d’un mâle met en avant des traits uniques comparés aux autres orangs-outans. Cette découverte porte à trois le nombre d’espèces d’orang-outan connues dans le monde.
Mais cette nouvelle espèce est particulièrement vulnérables, mettent en garde ces scientifiques. Leur population est estimée à seulement 800 membres aujourd’hui.
“Si seulement huit de ces 800 animaux restant étaient tués ou retiré du groupe chaque année, l’espèce pourrait disparaître”, estiment les scientifiques, ce qui en fait l’une des espèces de grands singes les plus menacées d’extinction sur la planète : “Il y a toujours des menaces de nouvelles routes, des événements qui vont fragmenter cette population et conduire à son extinction. Dans cette région, ce qui est triste, ou alors le défi, c’est un important programme hydro-électrique prévu dans la vallée de la rivière Batang Toru, où se trouve la plus forte densité d’orangs-outans de toute leur zone d’habitat” souligne Ian Singleton, directeur du programme de consevation des oran-outangs de Sumatra.
L’habitat forestier des orangs-outans Tapanuli se limite aujourd’hui à seulement mille kilomètres carré.
A Sumatra, la superficie des forêts a été réduite de 60% entre 1985 et 2007. En cause : l’exploitation forestière, des concessions minières et des plantations agricoles. Ces grands singes sont également victimes de la chasse illégale. Les orangs-outans mesurent en moyenne de 1,10 à 1,40 m pour un poids de 40 à 80 kg. Ils peuvent vivre de 30 à 40 ans et se reproduisent difficilement avec des naissances espacées de plusieurs années. Sans des mesures rapides pour protéger leur habitat forestier, ces orangs-outans pourraient disparaître en quelques décennies.
avec agences
C’est en 1997 que des scientifiques australiens découvert leur trace. Les premières études en 2013 sur le squelette d’un mâle met en avant des traits uniques comparés aux autres orangs-outans. Cette découverte porte à trois le nombre d’espèces d’orang-outan connues dans le monde.
Mais cette nouvelle espèce est particulièrement vulnérables, mettent en garde ces scientifiques. Leur population est estimée à seulement 800 membres aujourd’hui.
“Si seulement huit de ces 800 animaux restant étaient tués ou retiré du groupe chaque année, l’espèce pourrait disparaître”, estiment les scientifiques, ce qui en fait l’une des espèces de grands singes les plus menacées d’extinction sur la planète : “Il y a toujours des menaces de nouvelles routes, des événements qui vont fragmenter cette population et conduire à son extinction. Dans cette région, ce qui est triste, ou alors le défi, c’est un important programme hydro-électrique prévu dans la vallée de la rivière Batang Toru, où se trouve la plus forte densité d’orangs-outans de toute leur zone d’habitat” souligne Ian Singleton, directeur du programme de consevation des oran-outangs de Sumatra.
L’habitat forestier des orangs-outans Tapanuli se limite aujourd’hui à seulement mille kilomètres carré.
A Sumatra, la superficie des forêts a été réduite de 60% entre 1985 et 2007. En cause : l’exploitation forestière, des concessions minières et des plantations agricoles. Ces grands singes sont également victimes de la chasse illégale. Les orangs-outans mesurent en moyenne de 1,10 à 1,40 m pour un poids de 40 à 80 kg. Ils peuvent vivre de 30 à 40 ans et se reproduisent difficilement avec des naissances espacées de plusieurs années. Sans des mesures rapides pour protéger leur habitat forestier, ces orangs-outans pourraient disparaître en quelques décennies.
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