La LSF n'a pas toujours existé : jusqu'au XVIIIe siècle, le sourd était isolé de la communauté, et n'étulisait qu'une gestuelle de base pour communiquer avec les entendants.les mots d'un langage élaboré étant nécessaire, l'idée s'est répandue que les sourds avaient moins de capacités intellectuelles !.
Les prémices d'une langue des signes furent élaborés, enrichie au fur et à mesure par les sourds vivant ensemble.
L'Abbé de l'Épée fut en 1760 le premier entendant à s'intéresser aux méthodes de communication des « sourds-muets » en observant un couple de jumelles sourdes communiquer entre elles découvre l'existence d'un début de langue des signes. Il ouvre alors un Institut pour enseigner aux sourds, crée et tente d'imposer un langage gestuel conventionné de signes méthodiques qui sera vite abandonné.
Il aura tout de meme réussit à crée un alphabet signé à une main.
Le Congrès de Milan (1880)
Les entendants considèrent que les sourds doivent apprendre à parler pour s'intégrer dans la Société française et c'est ainsi que le Congrès de Milan en 1880 où n'étaient réunis 164 personnes dont un seul sourd décrète l'interdiction de l'utilisation des langues des signes dans l'enseignement. Le but fut atteint : mis à part les américains, l'ensemble des personnes présentent votèrent en l'interdiction de la langue des signes dans l'éducation des enfants sourds.
Interdiction a dura près de 100 ans : dans les écoles, les professeurs étaient entendants et utilisaient la méthode oraliste. Mais, pour autant, la LSF n'a pas disparu car, regroupés entre eux dans les écoles, les sourds se la transmettaient de génération en génération, la plupart du temps pendant la récréation, puisqu'il était interdit de signer en classe.
En 1991, la loi Fabius offre aux parents d'enfants sourds la possibilité de choisir une éducation bilingue pour leurs enfants.
En février 2005, une loi décrète la LSF comme langue officielle en France.
Les prémices d'une langue des signes furent élaborés, enrichie au fur et à mesure par les sourds vivant ensemble.
L'Abbé de l'Épée fut en 1760 le premier entendant à s'intéresser aux méthodes de communication des « sourds-muets » en observant un couple de jumelles sourdes communiquer entre elles découvre l'existence d'un début de langue des signes. Il ouvre alors un Institut pour enseigner aux sourds, crée et tente d'imposer un langage gestuel conventionné de signes méthodiques qui sera vite abandonné.
Il aura tout de meme réussit à crée un alphabet signé à une main.
Le Congrès de Milan (1880)
Les entendants considèrent que les sourds doivent apprendre à parler pour s'intégrer dans la Société française et c'est ainsi que le Congrès de Milan en 1880 où n'étaient réunis 164 personnes dont un seul sourd décrète l'interdiction de l'utilisation des langues des signes dans l'enseignement. Le but fut atteint : mis à part les américains, l'ensemble des personnes présentent votèrent en l'interdiction de la langue des signes dans l'éducation des enfants sourds.
Interdiction a dura près de 100 ans : dans les écoles, les professeurs étaient entendants et utilisaient la méthode oraliste. Mais, pour autant, la LSF n'a pas disparu car, regroupés entre eux dans les écoles, les sourds se la transmettaient de génération en génération, la plupart du temps pendant la récréation, puisqu'il était interdit de signer en classe.
En 1991, la loi Fabius offre aux parents d'enfants sourds la possibilité de choisir une éducation bilingue pour leurs enfants.
En février 2005, une loi décrète la LSF comme langue officielle en France.
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