HOMMAGE À KARIM I., 30 ans, réfugié en provenance du Soudan mort jeudi Porte de la Chapelle…
Dimanche 11 mars midi, des centaines de personnes se sont rassemblées #PorteDeLaChapelle à #Paris, pour rendre hommage à Karim I. dit «Chef». Avec un vêtement blanc, un drap blanc, des fleurs… ou juste leur humanité, qui suffisait amplement pour être là…
Un hommage a été rendu, traduit en anglais et en arabe. Puis une prière a été faite pour ce croyant. Avant qu'une minute de silence soit été respectée par tous…
Nous nous sommes ensuite rendu, pour déposer des fleurs, sur les pierres déposées par la Ville de Paris l'an dernier pour compliquer la vie aux #réfugiés…
Sur ces roches, des tailleurs de pierres étaient au rendez-vous comme l'an dernier, pour (notamment) graver le prénom de Karim avec son année de naissance (1988) et cette année de sa disparition…
Parce que nous refusons d'oublier, de laisser faire… Et de nous taire !
Voici quelques photos de ce moment de recueillement…
#SolidaritéMigrantsWilson Lien : Solidarité migrants Wilson
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Karim I. :
Né en 1988, il est décédé jeudi 8 mars Porte de la Chapelle.
Mort de froid, de manque de soin et d’humanité ; et d’une politique mensongère et meurtrière, à deux pas du centre prétendument humanitaire barricadé jour et nuit depuis son ouverture derrière des vigiles, des escadrons de CRS, des chiens…
Mort « réfugié statutaire » mais sans toit et sans revenus… Lui qui s’inquiétait souvent que ses camarades puissent mourir du sort qui leur était fait, qui prenait soin des autres dans ce petit coin de déshérence.
Mort à quelques mètres de ces pierres déposées par la Ville de Paris pour compliquer la vie aux réfugiés, sur cette bouche d’aération de quelques mètres carrés où nous avons vu tant de personnes s’amasser pour tenter de ne pas mourir de froid.
Mort pour n’avoir pu compter, comme les hommes, les femmes et les enfants qui passent là, pour se sustenter, s’abriter quelques heures, s’asseoir sur une chaise quelques minutes (alors qu’ils sont parfois âgés, très souvent malades, souvent grands blessés de guerre), que sur la solidarité active de milliers de citoyens qui se relaient jour et nuit aux alentours du centre ou dans tous les coins et recoins ou les réfugiés sont relégués par les forces de l’ordre.
Mort d’avoir tenté de toutes ses forces de (sur)vivre.
Dimanche 11 mars midi, des centaines de personnes se sont rassemblées #PorteDeLaChapelle à #Paris, pour rendre hommage à Karim I. dit «Chef». Avec un vêtement blanc, un drap blanc, des fleurs… ou juste leur humanité, qui suffisait amplement pour être là…
Un hommage a été rendu, traduit en anglais et en arabe. Puis une prière a été faite pour ce croyant. Avant qu'une minute de silence soit été respectée par tous…
Nous nous sommes ensuite rendu, pour déposer des fleurs, sur les pierres déposées par la Ville de Paris l'an dernier pour compliquer la vie aux #réfugiés…
Sur ces roches, des tailleurs de pierres étaient au rendez-vous comme l'an dernier, pour (notamment) graver le prénom de Karim avec son année de naissance (1988) et cette année de sa disparition…
Parce que nous refusons d'oublier, de laisser faire… Et de nous taire !
Voici quelques photos de ce moment de recueillement…
#SolidaritéMigrantsWilson Lien : Solidarité migrants Wilson
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Karim I. :
Né en 1988, il est décédé jeudi 8 mars Porte de la Chapelle.
Mort de froid, de manque de soin et d’humanité ; et d’une politique mensongère et meurtrière, à deux pas du centre prétendument humanitaire barricadé jour et nuit depuis son ouverture derrière des vigiles, des escadrons de CRS, des chiens…
Mort « réfugié statutaire » mais sans toit et sans revenus… Lui qui s’inquiétait souvent que ses camarades puissent mourir du sort qui leur était fait, qui prenait soin des autres dans ce petit coin de déshérence.
Mort à quelques mètres de ces pierres déposées par la Ville de Paris pour compliquer la vie aux réfugiés, sur cette bouche d’aération de quelques mètres carrés où nous avons vu tant de personnes s’amasser pour tenter de ne pas mourir de froid.
Mort pour n’avoir pu compter, comme les hommes, les femmes et les enfants qui passent là, pour se sustenter, s’abriter quelques heures, s’asseoir sur une chaise quelques minutes (alors qu’ils sont parfois âgés, très souvent malades, souvent grands blessés de guerre), que sur la solidarité active de milliers de citoyens qui se relaient jour et nuit aux alentours du centre ou dans tous les coins et recoins ou les réfugiés sont relégués par les forces de l’ordre.
Mort d’avoir tenté de toutes ses forces de (sur)vivre.
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