"Il est interdit d'interdire", "Sois jeune et tais-toi', "La chienlit, c'est lui", on entend le slogan et on voit l'affiche. Depuis Mai 68, ces mots et ces images font partie de notre mémoire collective. Ces dernières semaines encore, entre commémoration nostalgique et contestation renaissante, repris et détournés, ils refleurissent sur les murs parisiens. Il existe près de 500 modèles, tous réalisés par des jeunes artistes de l'école des Beaux Arts ou des Arts Décoratifs. Ces élèves s'étaient alors lancés dans une production collective et anonyme pour répondre aux commandes des étudiants et des ouvriers qui disaient "A bas les cadences infernales". "L'Obs" vous propose une sélection de ces oeuvres devenues des icônes.
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