• il y a 6 ans
Riche d’une situation climatique exceptionnelle, Montbrun a attiré très tôt les hommes dans cette cuvette fertile, protégée du Mistral et arrosée de deux rivières (l’Anary et le Toulourenc) .

Leur présence est attestée dés la préhistoire par la découverte d’outillage magdalénien et des traces d’ habitat néolithique ; c’est à quelques kilomètres d’ici, dans une grotte surplombant les gorges de la Nesque qu’une équipe d’archéologues canadiens a exhumé une mandibule qui est à ce jour le plus ancien ossement humain découvert en Provence.

De la présence Romaine on a retrouvé de nombreux vestiges : autels, ex-votos, monnaies, statues… et surtout le tracé d’un ancien canal et d’une route creusés dans la roche entre Aulan et Montbrun, sans compter des auges à bestiaux qui, selon les spécialistes ne sont pas autre chose que des baignoires Gallo-Romaines.

L’insécurité des siècles qui ont suivi la Paix Romaine a poussé progressivement la population à trouver refuge sur le rocher qui domine la plaine. Au pied du Château, et à l’abri des murailles, les maisons et l’église se sont serrées, de plus en plus à l’étroit, solidement ancrées à la pente du rocher, du haut, parfois, de leurs six étages.

http://www.montbrunlesbainsofficedutourisme.fr/drome-provencale/images/beffroi01.jpgLes premiers seigneurs de Montbrun ont été les plus anciens féodaux de la région : les Mévouillon et les d’Agoult. Au XIII° siècle, les Dupuy, venus de Romans prennent possession des lieux et deviennent Dupuy-Montbrun. D’antique noblesse, liés aux Chevaliers de Malte, ces hommes de guerre servent fidèlement le Roi de France à l’exception notable du plus célèbre d’entre eux, Charles (1530-1575), qui à l’instar de beaucoup de grands seigneurs de son temps embrassa le Calvinisme avec l’enthousiasme et l’intolérance propres aux nouveaux convertis.

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