• il y a 6 ans
« Les faits divers, en soi, manquent cruellement de poésie. Leur sordidité ou leur banalité les cantonnent au factuel, à l’actualité dans ce qu’elle a de plus misérable, de plus clinique et de plus désespérant. Leur offrir une fausse source, fictionnelle, les « bâtardiser » en quelque sorte, est assurément un moyen de leur offrir cette liberté dont ils sont par essence délestés : brusquement, tout n’est plus écrit, mais tout reste à écrire ! N’est-ce pas là le rêve de tout écrivain ? » Patrick Ledent