Il est habituellement très discret, mais 20 ans après la victoire des Bleus en 1998, Aimé Jacquet brise le silence, et ose aborder quelques sujets sensibles comme le cas Benzema. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France n'est pas surpris par son absence. "Je la comprends, elle peut facilement s’expliquer", analyse Aimé Jacquet dans une interview accordée au Parisien. Certains étaient allés jusqu'à accuser Didier Deschamps de racisme. Des attaques que ne comprend pas celui qui a gagné la Coupe du monde il y a deux décennies. "J’ai été surpris et naturellement touché. Il me paraît toujours impensable qu’on ait pu tenir de tels propos. L’environnement du football se révèle un monde parfois impitoyable. Entre nous, on est très durs", explique au Parisien Aimé Jacquet, même s'il ne semble pas étonné que Karim Benzema manifeste sa déception de façon virulente. "Que le joueur traduise son amertume, c’est différent. C’est un footeux et sa vie bascule forcément différemment. J’ai été sélectionneur. Sélectionner, c’est éliminer. On n’est pas fous. On le sait. Mais on agit ainsi pour l’intérêt général", estime Aimé Jacquet dans Le Parisien.
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