C'est le samedi 7 juillet prochain que sera donné le coup d'envoi du Tour de France 2018, et pourtant la guerre a déjà commencé, non pas sur un plan sportif, mais sur un plan politique. C'est à Noirmoutier en Vendée que s'élanceront les coureurs, région présidée il y a encore quelques mois par Bruno Retailleau. Un ancien président qui serait dans la tourmente selon le JDD du 1er juillet qui raconte que certains reprochent à l'homme politique d'avoir attribué 602 000 euros pour l'organisation du Tour à son département d'origine, la Vendée, alors qu'il y a aussi dans les quatre étapes concernées des passages notamment par la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, notamment à Cholet, dont le maire divers droite Gilles Bourdouleix, qui s'est déjà fait remarqué par certains dérapages, est très en colère. "Je considère que c'est un détournement de fonds publics", écrit-il dans un mail adressé à ASO, l'organisateur du Tour de France. Une contestation qu'il ne mène pas seul, puisque 25 communes de l'agglomération ont signé "une pétition exigeant un rattrapage financier", rapporte le JDD."C'est la Vendée qui apparaît partout comme le seul site du grand départ. (...) Et en plus nous observons que l'affiche de la Région ne fait aucune référence à Cholet", déplore le maire de la ville, cité par l'hebdomadaire. De son côté, Bruno Retailleau évoque une histoire "sans queue ni tête". "Quand j'ai proposé une convention à Gilles Bourdouleix, il y a un an, il a dit oui. Rien ne l'obligeait à accepter si les conditions ne lui seyaient pas. Nous nous serions alors organisés différemment", se justifie Bruno Retailleau dans le JDD.
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