"Si j'emploie le mot complot on va dire ça y est elle est parano, mais oui, c'est un coup monté pour ne pas que j'aille à Londres, c'est évident." Jeannie Longo n'en démord pas dans une interview accordée à France Bleu Isère alors que son mari Patrice Ciprelli a été condamné ce mercredi 4 juillet à un an de prison avec sursis et 5 800 euros d'amende par la cour d'appel de Grenoble pour l'achat de 33 boîtes d'EPO. "À travers mon mari c'est moi qui étais visée. On s'est servi de mon mari, on a monté une affaire, mon mari n'était qu'un moyen, c’était juste pour pouvoir descendre ma carrière, la salir et m’empêcher d'aller aux Jeux olympiques de Londres parce qu’à 54 ans on n'avait pas envie qu'une femme comme moi puisse y aller. C'est écœurant. Ma seule faute c'est d'avoir été hors norme c'est tout", réagit sur France Bleu la championne cycliste qui continue à défendre son mari. "C'est lui qui trinque, j'en suis très triste, il a été un entraîneur extraordinaire, c'est grâce à lui que j'ai pu obtenir de tels résultats. on a toujours été en avance, toujours avec une longueur d'avance sur la technologie, sur la manière de s’entraîner", se souvient sur la radio Jeannie Longo, avant de dénoncer le harcèlement des contrôles antidopage dès 6 heures du matin. "Moi aussi j'ai porté plainte pour diffamation et à chaque fois on perd. J'ai porté plainte pour harcèlement en matière de contrôles antidopage puisque j'en ai subi plus que personne, et partout, à la maison, à la montagne, en Suisse, aux États-Unis", déplore Jeannie Longo sur les ondes de France Bleu Isère.
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