• il y a 6 ans
Lettre adressée à Camille Claudel, alors qu'elle était toujours enfermée dans l'asile de Montdevergues, Vaucluse. Ne perdons surtout pas de vue que c'est son frère, Paul Claudel, illustre écrivain reconnu comme tel par la gente intellectuelle des salons parisiens, qui signa l'autorisation d'internement de sa sœur, enfermée durant Trente années ! Le pire est cette béatitude de ce diplomate se prosternant devant Rimbaud, adulant son oeuvre mystifiée. On assiste au phénomène de l'oxymore qui en rhétorique met en évidence une contradiction, ici littéraire de l'auteur du Soulier de satin. L'hommage à Camille Claudel est donc posthume et son oeuvre spolier par Rodin demeure au-delà de la mort. Jean Canal.