Mal-logement : "colère" des associations face "aux promesses non tenues"
Les associations de défense des sans-abri exprimeront le 17 septembre au Premier ministre François Fillon leur "dépit", voire leur "colère", devant les "promesses non tenues" en matière de lutte contre le mal-logement.
Augustin Legrand, des Enfants de don Quichotte, a résumé devant la presse "la colère" du collectif des "associations unies" : "On demandait 2 milliards, on nous a promis 250.000 euros et finalement, on n'a rien eu! On en a ras-le-bol!" Didier Cusserne, de l'Association Emmaüs, a dénoncé le "décalage entre ce que M. Fillon nous a promis et la réalité d'aujourd'hui", alors que "les processus d'exclusion se renforcent".
Hervé de Ruggiero, directeur général de la Fnars (fédération d'associations de réinsertion), a exprimé pour sa part son "dépit". "Il y a deux ans, a-t-il expliqué, avec l'opération des Enfants de don Quichotte, il y a eu un coup d'accélérateur. On a eu l'impression d'une prise de conscience. Mais aujourd'hui, on pense qu'il n'est pas impossible qu'on se fasse balader".
François Soulage, président du Secours Catholique, a même lancé: "il faut arrêter de se moquer du monde, le gouvernement a annoncé des mesures mais il n'y a pas de budget pour les appliquer".
Christophe Robert, de la Fondation Abbé Pierre, s'est pour sa part inquiété d'"une baisse de 10% du budget de la Ville et du Logement" dans le budget 2009 et a souligné que le projet de loi Boutin sur la modernisation du logement qui sera examiné cet automne au Parlement "fait fi des propositions des associations".
Les associations de défense des sans-abri exprimeront le 17 septembre au Premier ministre François Fillon leur "dépit", voire leur "colère", devant les "promesses non tenues" en matière de lutte contre le mal-logement.
Augustin Legrand, des Enfants de don Quichotte, a résumé devant la presse "la colère" du collectif des "associations unies" : "On demandait 2 milliards, on nous a promis 250.000 euros et finalement, on n'a rien eu! On en a ras-le-bol!" Didier Cusserne, de l'Association Emmaüs, a dénoncé le "décalage entre ce que M. Fillon nous a promis et la réalité d'aujourd'hui", alors que "les processus d'exclusion se renforcent".
Hervé de Ruggiero, directeur général de la Fnars (fédération d'associations de réinsertion), a exprimé pour sa part son "dépit". "Il y a deux ans, a-t-il expliqué, avec l'opération des Enfants de don Quichotte, il y a eu un coup d'accélérateur. On a eu l'impression d'une prise de conscience. Mais aujourd'hui, on pense qu'il n'est pas impossible qu'on se fasse balader".
François Soulage, président du Secours Catholique, a même lancé: "il faut arrêter de se moquer du monde, le gouvernement a annoncé des mesures mais il n'y a pas de budget pour les appliquer".
Christophe Robert, de la Fondation Abbé Pierre, s'est pour sa part inquiété d'"une baisse de 10% du budget de la Ville et du Logement" dans le budget 2009 et a souligné que le projet de loi Boutin sur la modernisation du logement qui sera examiné cet automne au Parlement "fait fi des propositions des associations".
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