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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans BISNEST, votre magazine économique
00:29proposée par 4 chaînes de la région Grand Est, Canal 32 pour la Champagne-Ardenne, Villa Mirabelle et Villa Vosges pour la Lorraine
00:36et enfin Alsace-Vin à Strasbourg, une émission ce mois-ci sur l'économie sociale et solidaire, tout de suite le sommaire.
00:46Dans ce nouveau numéro de BISNEST, nous détaillerons donc ce secteur d'activité si particulier qu'est l'économie sociale et solidaire
00:52avec nos deux invités en plateau. En seconde partie d'émission, focus sur quelques actus éco dans notre région,
00:57direction tout d'abord l'aube dans les ateliers du coq sportif, le nouvel équipementier de l'équipe de France de rugby.
01:04En Alsace, Amazon a récemment présenté sa marketplace à destination de tous, des artisans aux groupes industriels.
01:10En Moselle, enfin témoignage de quelques partenaires et utilisateurs de l'application Tougou de Tougou,
01:15application anti-gaspillage alimentaire, bonne pour la planète et pour le porte-monnaie des consommateurs.
01:20On évoque dans un premier temps ce secteur d'activité si particulier qu'est l'économie sociale et solidaire
01:27avec nos deux invités. Fabien Ravas, bonjour.
01:29Bonjour.
01:30Vous êtes le directeur de l'entreprise d'insertion Revalpreste.
01:33Elle est installée à Epinal dans les Vosges.
01:35Elle intervient globalement sur l'ensemble du département.
01:38Vous allez nous détailler tout à l'heure vraiment le nombre de salariés, l'activité, etc.
01:44Elle va faire la différence entre entreprise d'insertion et autres structures d'insertion.
01:48Et Arnaud Magoula, bonjour.
01:50Bonjour.
01:50Vous êtes chargé de mission au sein de la CRES, la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire Grand Est.
01:56C'est ça, tout à fait.
01:57C'est une structure désormais structurée sur l'ensemble de la région.
02:02Première question, est-ce que vous pouvez nous donner une définition très globale de l'économie sociale et solidaire ?
02:07L'économie sociale et solidaire, c'est un champ de l'économie qui se caractérise par cinq grands thèmes
02:14qui sont la démocratie, qui sont en fait globalement les acteurs de l'SS gèrent de manière démocratique leurs structures.
02:22La solidarité, la lucrativité limitée, l'ancrage territorial.
02:28Ce sont globalement des structures qui n'ont pas vocation à être délocalisées.
02:32Donc il y a un réel ancrage territorial.
02:34Ce sont des structures vraiment qui sont présentes sur tous les territoires.
02:38Et puis également le développement durable.
02:41Donc c'est la loi du 31 juillet 2014 qui encadrait en fait toutes ces structures de l'SS
02:47qui sont en fait les associations, les coopératives, les mutuelles, les fondations, les entreprises d'utilité sociale, les entreprises sociales.
02:57Alors justement, vous avez évoqué déjà les différents types de structures qui peuvent se prévaloir de faire partie de l'économie sociale et solidaire.
03:07Quels sont-ils ces types de structures ? On va les détailler.
03:12Association ?
03:12Association. Donc en fait, ça va de la petite association de quartier sans salarié à des très grosses associations
03:20qui emploie quelquefois plusieurs milliers de salariés.
03:24Donc avec un spectre et des fonctionnements qui sont relativement différents.
03:28On a également donc les mutuelles.
03:30Donc c'est tout ce qui est mouvement mutualiste, que ce soit les mutuelles qui oeuvrent dans le domaine de la santé,
03:36mais qui oeuvrent aussi également dans le domaine bancaire.
03:40On va en citer trois.
03:42Allez, pour être dans les clous par rapport à la loi, en citant Harmonie Mutuelle évidemment,
03:47et au niveau des banques, le crédit mutuel ?
03:49Le crédit mutuel, la Massif, la Matmut.
03:52Après, je pourrais en oublier forcément.
03:55Non, non, voilà, qu'on ait un exemple précis.
03:58Des acteurs, mais voilà, pour le champ mutualiste, on a les coopératives.
04:03Voilà, donc tout ce qui va être coopérative, donc ça peut aller des coopératives viticoles,
04:07ça peut être les coopératives agricoles, on a les coopératives d'activités et d'emplois,
04:12puis les coopératives classiques d'entreprises.
04:16Donc ça peut être des fois des structures telles que des cinémas coopératifs,
04:21enfin voilà, tout le champ du monde coopératif.
04:24Et il y a enfin l'entreprise pure et dure, j'allais dire, mais qui se différencie quand même.
04:29Alors il y a tout ce qui est le champ d'entreprise aussi d'insertion,
04:31qui offre dans le domaine de l'insertion par l'activité économique.
04:33On va voir ça avec Revalprest.
04:35Voilà, et puis on a également, depuis la loi du 31 juillet 2014,
04:38des entreprises dites classiques,
04:41qui, avec un agrément qui s'appelle l'agrément ESUS,
04:44qui est délivré par l'État,
04:46notamment par les directs,
04:48sous certaines conditions,
04:49donc la poursuite d'un objet social,
04:53des écarts de salaire maîtrise, etc.,
04:54qui peuvent demander cet agrément ESUS
04:56et rentrer en fait dans le champ de l'économie sociale et solidaire.
05:00On va y revenir en détail dans quelques instants.
05:02Allez, je vous propose, au niveau de la région Grand-Est,
05:04puisque cette émission, je rappelle, est diffusée sur l'ensemble de la région Grand-Est,
05:07je vous propose d'écouter Catherine Zuber,
05:09qui est donc la conseillère régionale en charge de l'économie sociale et solidaire.
05:13Une interview enregistrée par nos confrères de Alsace 20.
05:17L'enjeu, c'est de la faire reconnaître,
05:19cette économie sociale et solidaire,
05:20parce qu'elle a du sens.
05:22Parce qu'on a de plus en plus de jeunes créateurs
05:24qui quittent un peu le monde, je dirais, traditionnel
05:29pour créer des structures de l'ESS,
05:31parce que, comme disent, c'est au service de la population,
05:34au service de l'écologie, au service de son territoire.
05:37Et voilà, ça fait grandir les gens dans le sens qu'ils mettent à leur travail.
05:41Donc c'est important d'aider des gens qui ont une sorte d'utopie,
05:45de changer le monde, comme ça, c'est extrêmement important.
05:48Et puis, l'autre nouveauté qui se passe,
05:50c'est qu'en fait, il y a des initiatives de territoire
05:52où il y a des regroupements d'acteurs,
05:54et cette économie sociale et solidaire,
05:57elle est en train d'évoluer sur des initiatives territoriales,
06:00sur des innovations territoriales,
06:02sur des expérimentations,
06:03où, encore une fois, c'est le collectif qui prime
06:05pour le bien-être de tout le monde.
06:08Fabien Ravas, donc, retour sur ce plateau
06:10pour évoquer plus précisément Revalprest.
06:13Alors, dans les grandes lignes, en chiffres,
06:16Revalprest, c'est quoi ?
06:17Alors, c'est une entreprise de l'économie sociale et solidaire ?
06:21Alors, une entreprise d'insertion à la base,
06:23est depuis peu une entreprise de l'économie sociale et solidaire,
06:25puisque pour être considérée comme telle,
06:27il a fallu qu'on modifie nos statuts
06:28pour y inclure les principes de gouvernance partagée,
06:31d'échelle de salaire,
06:32d'interdiction de s'inscrire en bourse,
06:34et choses comme ça.
06:36Je reviens rapidement sur l'histoire,
06:37parce qu'on est justement un exemple,
06:39un bon exemple, je pense,
06:40du panel des structures de l'ESS,
06:43puisque l'entreprise est inscrite
06:44dans un ensemblier d'insertion.
06:46Alors, l'ensemble d'insertion,
06:47c'est un regroupement de structures
06:48des secteurs médico-social et ESS,
06:53qui sont souvent liés par leur histoire
06:55ou leur gouvernance,
06:56et ou avec un chapeau juridique spécifique.
06:59Donc, nous, on est, en fait,
07:00on est issus de...
07:02Alors, si je reprends l'histoire,
07:03en 1984, un centre d'hébergement est créé,
07:06avec pour objectif d'héberger
07:08de très grands marginaux à l'époque,
07:10suite à cette création d'associations,
07:12là, on est sur de l'assaut pur,
07:13suite à cette création d'associations,
07:15il y a une réflexion qui est mise en oeuvre
07:16pour occuper ces personnes
07:18et les re-sociabiliser doucement.
07:20Là-dessus est créé,
07:22alors, peu après,
07:23les Amis du Renouveau,
07:25puis l'association Amis en 1994.
07:27Amis, qui veut dire ?
07:28Amis, association multiple...
07:30Activités multiples d'insertion, pardon.
07:31C'est donc une association,
07:33une structure qui opère sur Epinal et dans les gauches.
07:36Oui, oui.
07:36Une association loi 1901,
07:38donc un chantier d'insertion,
07:39et les réflexions sont encore menées
07:41pour aller vers le secteur marchand,
07:44pour se rapprocher des conditions de travail
07:45du secteur classique, en fait,
07:46et là, est créé Revalprest en 2003, là,
07:49donc sous statut EURL,
07:51entreprise d'insertion détenue par l'association Amis.
07:54Aujourd'hui, vous êtes combien
07:55et qu'est-ce que vous faites concrètement ?
07:57Donc aujourd'hui, on est une trentaine de salariés,
08:01il y a 10 personnes permanentes
08:03entre le staff administratif,
08:04l'accompagnement socio-professionnel des personnes
08:07et ce qu'on appelle les encadrants techniques d'insertion
08:09qui coachent les équipes sur le terrain.
08:12On a un agrément pour 20 à 22 emplois CDDI,
08:18un contrat à durée déterminée d'insertion.
08:20Bon, ça aussi, selon les années,
08:21les marchés, là, on a des perspectives
08:23pour l'augmenter l'an prochain.
08:24Quelle différence entre un CDDI
08:26et un CDD normal ?
08:27Alors, le CDDI est un contrat de droit classique
08:30avec des dispositions assez spécifiques.
08:34On peut le renouveler autant de fois qu'on veut
08:36sur une durée de deux ans,
08:37le temps qu'une personne est agréée
08:39sur un parcours d'insertion.
08:41Il y a des clauses pour permettre une rupture très rapide
08:43quand la personne trouve un emploi.
08:45Le but est de systématiquement faciliter
08:48le parcours de la personne vers l'emploi
08:49et de faciliter la vie de la structure.
08:51Mais bon, tout est normé,
08:52c'est le droit du travail, on n'invente rien.
08:54Quelle est la durée moyenne d'un contrat ?
08:56Quelle est la durée moyenne de la présence
08:58d'un salarié chez vous ?
09:00Alors, le premier contrat doit faire au minimum...
09:01Puisqu'on est bien d'accord qu'il n'a pas vocation
09:02à rester à Vitam Eternam.
09:04Non, ça doit être un tremplin,
09:05ça doit être une redynamisation.
09:06La personne est là pour se professionnaliser
09:08et repartir vers un emploi classique idéalement.
09:11Vers un emploi, je ne sais pas pourquoi on dit classique,
09:12c'est déjà stigmatisant.
09:14C'est vrai.
09:16Le premier contrat doit faire quatre mois.
09:18Après, on adapte selon les personnes,
09:19les parcours, les objectifs qu'on se donne
09:20sur les contrats suivants.
09:22Maximum, sauf dérogation, c'est deux ans de présence.
09:24Et on a une moyenne, en fait,
09:25qui se situe autour de onze mois
09:27de présence dans l'entreprise.
09:29OK.
09:29Et ça fait un flux de 40 à 45 personnes
09:31dans l'année qui passent sur le dispositif.
09:33On l'a vu tout à l'heure en images,
09:35mais on va peut-être revoir ces images.
09:37Vos champs d'intervention,
09:39vos secteurs d'activité,
09:41sur lesquels, évidemment,
09:43les salariés...
09:44On parle de salariés ?
09:45On parle de salariés.
09:46Oui, ce sont des salariés.
09:47Ils ont un réel contrat de travail.
09:48On les considère comme tels.
09:49Voilà.
09:51Vos entreprises clients,
09:53vos partenaires clients,
09:54quels sont-ils ?
09:55Alors, historiquement...
09:56On voit, par exemple, justement,
09:57Citraval,
09:58qui recycle des menuiseries.
10:00Oui, exactement.
10:01Oui, qui valorise.
10:02Qui valorise.
10:03Si je reprends depuis le départ,
10:04avec l'histoire,
10:06les premiers contrats qu'on a eus,
10:08c'était de gardiennage
10:09pour les désimmeubles
10:10d'Epinal Habitat.
10:11OK.
10:122005, on a commencé à développer
10:14des partenariats
10:15sur le bâtiment
10:16avec Enedis,
10:17rénovation transformateur électrique.
10:192007, 2008,
10:21c'est le tournant
10:22vers, justement,
10:23vers la valorisation des déchets.
10:24Donc, on est en lien
10:25avec Evodia.
10:26On est mis en lien
10:27avec des partenaires,
10:28enfin, avec des acteurs
10:29de la valorisation des déchets.
10:30Vous parlez d'Epinal Habitat.
10:31Voilà.
10:31Là, on a en image
10:32une opération,
10:34un chantier d'élagage.
10:35Un peu spécifique,
10:36puisqu'on avait fait appel
10:37à un débardeur à cheval.
10:38C'était quelque chose
10:38de très spécifique
10:39qu'on a fait une fois,
10:40qu'on a fait à plusieurs reprises,
10:41mais qu'on fait à la marge,
10:42on va dire.
10:43Le coin était difficile d'accès,
10:44en l'occurrence.
10:49L'entretien d'Espaces Verts,
10:51comme ça,
10:51ça représente quel pourcentage
10:53de votre activité,
10:54de vos chantiers ?
10:55Alors, on est sur
10:57entre 10 et 20%
10:58selon les années.
10:59Ce sont les activités historiques
11:00qu'on maintient comme ça,
11:03qui sont un peu
11:03la vitrine de l'entreprise,
11:04puisqu'on voit plus
11:05les camions des Espaces Verts
11:06que les personnes
11:08qui sont dans un dépôt
11:09en train de valoriser
11:10de la matière.
11:10Oui, tout à fait.
11:11Bon vecteur d'insertion,
11:13grand partenariat
11:13avec la ville,
11:14avec Epinal Habitat,
11:15effectivement.
11:16Arnaud Magloire,
11:17cette diversification
11:19dans les activités,
11:21c'est aussi une signature
11:22aujourd'hui
11:23de l'ambition
11:24et du développement
11:25du secteur
11:26de l'économie sociale
11:28et solidaire ?
11:29Bien entendu.
11:29D'aller chercher
11:30de nouveaux marchés,
11:31évidemment.
11:33C'est bien évidemment
11:35un des objectifs,
11:36parce qu'en fait,
11:36ça demeure
11:37ce qu'on appelle
11:38des entreprises.
11:39Donc, il faut aussi
11:40appréhender
11:41ces structures
11:43avec des marchés.
11:44pour générer
11:48à la fois
11:49du chiffre
11:49de l'activité
11:50pour poursuivre
11:51l'activité
11:52d'insertion,
11:53il faut effectivement
11:53conquérir
11:54de nouveaux marchés
11:54et développer
11:56sa structure
11:57comme vous l'avez fait.
11:59Financièrement,
12:00Fabien Ravas,
12:00vous faites logiquement
12:02des bénéfices.
12:03Qu'est-ce que vous en faites
12:04de ces bénéfices ?
12:05Alors, on revient
12:06au principe
12:07de l'économie sociale
12:07et solidaire.
12:08Il y a une répartition
12:09du bénéfice
12:10qui est inscrit
12:10dans nos statuts.
12:11Il y a des réserves légales
12:12comme toutes les entreprises.
12:13Il y a des réserves
12:14liées au développement.
12:15Il y a une...
12:16On limite aussi
12:17le montant
12:18des bénéfices
12:19qui peuvent aller
12:20à l'actionnaire.
12:21On doit être à 10%
12:21dans les statuts
12:22de Revalprest.
12:23Encore que chez nous,
12:24ils reviennent
12:24à une association
12:24qui ne peut pas
12:25les distribuer.
12:26Du coup, de fait...
12:27Quelle est-elle,
12:27cette association ?
12:28L'association Ami,
12:29notre actionnaire unique.
12:32L'idée, c'est d'investir
12:33et de développer systématiquement
12:34ou de créer de l'emploi
12:35avec le bénéfice.
12:36Alors, Arnaud Magloire,
12:36là, on est sur
12:37une entreprise d'insertion.
12:41Une entreprise d'insertion,
12:42on l'a bien compris.
12:43C'est la seconde phase
12:45du chantier d'insertion
12:47parce qu'avant,
12:48il y a le chantier d'insertion
12:50justement.
12:50L'entreprise, ça y est,
12:51les habitudes de travail
12:53ont été prises
12:53et l'efficience
12:55du salarié
12:56est là, quoi,
12:57par rapport
12:58au chantier initial.
12:59Oui, après,
13:01je ne suis pas le plus qualifié
13:03pour parler de tout ce qui est
13:04insertion par l'activité économique,
13:06mais voilà,
13:07en fait,
13:07on a différents types
13:08de structures
13:09qui ont besoin
13:09de l'insertion
13:10par l'activité économique
13:11et, effectivement,
13:13le degré un peu ultime,
13:14c'est l'entreprise
13:14d'insertion.
13:16Alors, il faut faire bien...
13:16C'est un cheminement logique.
13:18Oui, oui,
13:18en faisant bien attention
13:19à ce qu'on dit,
13:20les différences entre les publics
13:21plus ou moins proches
13:22de l'emploi,
13:22les différences entre les activités
13:24plus ou moins lucratives,
13:24ça ne veut pas dire
13:25qu'elles sont mieux.
13:26Elles s'adressent
13:26à des publics différents
13:27qui sont à un autre point
13:29de leur cheminement personnel
13:30et il n'y a pas un dispositif
13:32qui est meilleur que l'autre
13:32puisque, par définition,
13:34si la personne n'a pas résolu
13:35des problématiques sociales
13:37ou médicales,
13:38elle n'est pas focus
13:39sur son emploi
13:40et du coup,
13:40il n'y a pas un dispositif
13:41qui est meilleur que l'autre.
13:42On est bien sur un autre
13:43segment du parcours
13:44vers l'autonomie.
13:46Arnaud Magloire,
13:47au niveau de la région,
13:49une entreprise,
13:51une structure
13:51de l'économie sociale
13:52et solidaire,
13:53elle n'a pas d'avantages
13:54fiscaux particuliers,
13:55elle n'a aucun avantage
13:58qui la différencie
13:59vraiment d'autres structures
14:00mais les collectivités,
14:02la région,
14:03les communautés de communes...
14:04Les départements,
14:06les communes,
14:07les collectivités de communes...
14:08Les aides plus facilement ?
14:10Ça dépend du type
14:12de structure
14:12et puis des fois aussi
14:13du champ d'intervention
14:15et puis aussi
14:16des volontés
14:17des politiques publiques.
14:19Donc après,
14:20c'est limite du cas par cas
14:21puisque notamment
14:22quand on parle
14:23du champ associatif,
14:25vous avez les fameuses
14:27subventions municipales
14:29ou départementales
14:31qui, pour le coup,
14:33à l'heure actuelle,
14:34sont plus en tendance
14:36baissière
14:37que haussière.
14:39Donc après,
14:40vous avez des dispositifs
14:41aussi de la région
14:42des fois qui oeuvrent
14:43quand même pas mal
14:44au niveau de l'emploi.
14:46Donc, il existe effectivement
14:47en fait un panel d'aides
14:49mais qui sont spécifiques
14:50bien souvent
14:51par rapport
14:52au type de structure
14:53dans lesquelles on oeuvre,
14:54que ce soit
14:54le milieu associatif,
14:55les coopératives,
14:57etc.
14:57En image,
14:58on a l'entreprise
15:00de tri-textiles
15:01Vosges VLC.
15:03TLC, pardon.
15:04qui est installé
15:05à Girmont,
15:06c'est à côté
15:07d'Épinal,
15:07dans les Vosges.
15:10Arnaud Magloire,
15:11je reviens sur la gouvernance
15:13parce que là,
15:13c'est important.
15:15C'est ce qui différencie,
15:16entre guillemets,
15:17évidemment,
15:18une structure
15:19de l'économie sociale
15:20et solidaire
15:20d'une autre structure.
15:22Ça, c'est important
15:23parce que ça permet
15:23d'autant plus
15:24d'impliquer, évidemment,
15:25tous les acteurs
15:26dans le développement
15:27d'une entreprise,
15:28d'une association,
15:29d'une coopérative agricole.
15:31Oui.
15:31Chacun a quelque chose
15:33à dire,
15:33a son mot à dire.
15:34Par exemple,
15:35dans les associations,
15:36on a les assemblées générales
15:37d'adhérents
15:38où chacun,
15:39chaque adhérent
15:39peut participer
15:40effectivement
15:41à la vie
15:42de la structure
15:43et à la gouvernance
15:44et être même
15:45prendre part
15:47directement,
15:48faire part
15:49de la direction
15:49de la présidence.
15:52Ça correspond bien
15:53à un certain
15:55air du temps,
15:56je veux dire,
15:56de l'implication citoyenne
15:58à tous les niveaux.
15:59Oui,
15:59de plus en plus
16:00et puis on voit aussi
16:01effectivement
16:01de plus en plus
16:02de jeunes
16:03qui veulent s'engager,
16:04qui veulent aussi
16:06appréhender
16:06le milieu du travail
16:08autrement.
16:08C'est vrai qu'il y a
16:08un petit regain
16:09aussi d'intérêt,
16:11notamment pour les structures
16:12qui oeuvrent
16:12dans l'économie sociale
16:13et solidaire,
16:13notamment auprès
16:14des jeunes.
16:16OK.
16:16Et aussi,
16:17pardon,
16:18et aussi des fois
16:18en fait de personnes
16:19qui,
16:21après un parcours
16:22dans des structures
16:23dites classiques,
16:25souvent,
16:25on peut assimiler ça
16:26à la crise
16:27de la quarantaine,
16:27se disent
16:28je poursuis
16:30une quête de sens
16:30et j'ai envie
16:31d'intégrer une structure
16:32qui est un peu différente
16:34et là,
16:35on pense tout de suite
16:36à l'économie sociale
16:36et solidaire.
16:37OK.
16:38Allez,
16:38affaire à suivre
16:38sur le développement
16:39de l'économie sociale
16:40et solidaire
16:41sur l'ensemble
16:41de notre territoire
16:43de la région Grand Est.
16:44Je vous propose
16:44de regarder quelques reportages
16:46des autres chaînes
16:47de télé locales
16:49de la région Grand Est
16:49et puis je vous ferai réagir.
16:51On prend tout de suite
16:52la direction
16:52de Troyes
16:54de l'Aube
16:55avec la marque
16:56Le Coq Sportif
16:57qui désormais
16:58équipe
16:59l'équipe de France
17:00de rugby.
17:03Un bleu unique,
17:05un col polo
17:06inspiré
17:06des anciens maillots
17:08et une manche tricolore,
17:10voici le nouveau maillot
17:11des équipes de France
17:12masculine et féminine
17:13de rugby.
17:14On a choisi
17:15d'appeler ce bleu
17:16le bleu France.
17:17C'est la première chose
17:17qu'on a commencé
17:18à travailler avec eux,
17:19c'est de se dire
17:19quel est le bleu France
17:21ou de la fédération de rugby.
17:23Le deuxième élément,
17:24ça a été tout de suite
17:25d'intégrer
17:26la particularité du coq
17:27qui est, on va dire,
17:28de transmettre
17:30du confort de performance
17:31et de savoir faire du coq
17:32et le métier de bonnetier
17:33vient du coton.
17:35C'est un mélange de matière,
17:36en fait, ce maillot
17:37avec à la fois
17:38le polyester
17:39mais de l'apport
17:40de coton.
17:41Les maillots des équipes
17:42de rugby à 7
17:43ont aussi été créés
17:45et confectionnés
17:45dans l'aube.
17:47Pour l'occasion,
17:48représentants de la
17:48Fédération française
17:49de rugby
17:50et joueurs
17:51ont découvert
17:52la fabrication
17:53de A à Z
17:54de aube tricotage
17:55à France Teinture
17:56jusqu'aux ateliers
17:57de la marque au boise.
17:58On va voir autant
17:59de mains
17:59et de personnes
18:00qui touchent ce maillot
18:02et qui finalement
18:03leur appartiennent.
18:06Donc ils vont le voir
18:07maintenant sur les joueurs
18:08et les joueuses
18:08qui vont se battre
18:09avec ce maillot.
18:10C'est vrai qu'on se dit
18:11mais tout est produit ici
18:13et finalement
18:14je pense qu'on doit être
18:14quasiment une des seules équipes
18:16qui doit avoir
18:16vraiment un savoir-faire
18:18comme ça
18:18et fabriquer
18:19par son propre pays.
18:20À San Francisco
18:21pour la plus du monde
18:22de Rune Biassette
18:22les filles sont allées
18:23en finale,
18:24nos garçons
18:24sont allées
18:25en quart de finale.
18:26Je dirais que ce maillot
18:28a commencé
18:28à nous porter bonheur.
18:29Et c'est également
18:30un signe positif
18:31pour l'économie
18:32du département.
18:33que ce soit nous
18:34France Teinture
18:34ça a relancé
18:36ça a reboosté
18:37un petit peu
18:37et d'ailleurs
18:38ça a permis
18:38de recréer
18:39des emplois
18:40depuis 2-3 ans
18:41et d'ailleurs
18:41on recherche encore
18:42actuellement.
18:43C'est de la création
18:44d'emplois
18:44c'est de la fierté
18:45locale
18:46comme nationale
18:47c'est des choses
18:47qu'on a plus connues
18:49depuis longtemps
18:49donc on est très fiers
18:50de redonner ça.
18:53Allez la marque
18:53le coq sportif
18:54qui équipe désormais
18:56ou tout du moins
18:56pour cette saison
18:57l'équipe de France
18:58du rugby
18:58et je t'ai à préciser
18:59que le 15 de France
19:00a porté pour la première fois
19:02ce maillot
19:02donc 100% au bois
19:04dans un match
19:05contre l'Afrique du Sud
19:06c'était le 10 novembre dernier.
19:08Arnaud Magloire
19:08tout ça
19:08très succinctement
19:10ça illustre quoi
19:11la volonté
19:12de relocalisation
19:14et de maîtrise
19:15de nouveau
19:15de cette filière textile ?
19:17De plus en plus
19:18effectivement
19:18on voit qu'il y a
19:19de plus en plus
19:19d'entreprises
19:20qui s'interrogent
19:20effectivement
19:21sur l'intérêt
19:23de avoir
19:25un ancrage
19:26territorial
19:27après des fois
19:28des passages
19:30à l'étranger
19:31notamment
19:32c'est le cas
19:32précisément
19:33pour le coq sportif
19:34puisqu'en fait
19:34il était né
19:35sur le bassin
19:36de Romilly-sur-Seigne
19:37et on voit
19:38que depuis
19:38quelques années
19:39ils ont pensé
19:40à se relocaliser
19:41au moins pour partie
19:43sur des petites séries
19:46sur le territoire
19:46donc c'est un bon signe
19:48en fait.
19:48Et ça surfe
19:49évidemment
19:49tout cela
19:50sur le développement
19:51du fabriqué en France
19:52du made in France
19:53j'aime pas trop
19:54le mot made in France
19:55mais bon
19:55c'est tellement ancré.
19:56Allez second reportage
19:58si vous voulez bien
19:58direction Strasbourg
20:00on regarde
20:01ce reportage
20:02réalisé par nos confrères
20:03d'Alsace 20
20:03sur le géant
20:05américain
20:06Amazon
20:06qui drague
20:08les petites structures
20:09qui drague
20:11les petites structures
20:12TPE
20:12ou PME
20:13ou artisans
20:14pour leur proposer
20:16tout simplement
20:16une marketplace
20:17c'est à dire
20:18une place de marché
20:18c'est à dire
20:19une boutique en ligne.
20:216 acheteurs sur 10
20:23chercheraient
20:23des informations
20:24sur des produits
20:25sur internet
20:26avant de finaliser
20:27leur achat
20:28en magasin
20:29pour les entrepreneurs
20:30il est donc impératif
20:31d'être visible
20:32sur la toile
20:32pourtant
20:33ils sont nombreux
20:34à ne pas avoir
20:35franchi le cap
20:35du numérique
20:36cet après-midi
20:37à la CCI
20:38250 entreprises
20:40bénéficient
20:41de la présentation
20:42du dispositif
20:42digital
20:43Marketplace
20:44du géant
20:45de la vente
20:46en ligne
20:46Amazon
20:47c'est une panoplie
20:48d'outils
20:50et de services
20:51à travers lesquels
20:52Amazon
20:52met à la disposition
20:53des TPE
20:54des PME
20:55des producteurs
20:56des commerçants
20:57des entrepreneurs
20:57de toute taille
20:59des outils
20:59pour franchir
21:00le pas du digital
21:01c'est l'opportunité
21:02pour eux
21:02d'aller chercher
21:03ces clients
21:03qui viennent sur internet
21:04pour faire leurs courses
21:06concernant la digitalisation
21:07des entreprises
21:08la France
21:09aurait un retard considérable
21:10comparé aux autres pays
21:11seuls 16%
21:13des entreprises
21:14auraient franchi le pas
21:15On est dans ce processus
21:16d'accompagnement
21:17depuis un long moment
21:18auprès de nos commerçants
21:20pour leur aider
21:21à comprendre les enjeux
21:22à muter
21:23à muter
21:24leurs points de vente
21:25et je crois que là
21:25on est complètement
21:26dans notre mission
21:29d'accompagnement
21:30des entreprises
21:31de proximité
21:32Grossiste en maroquinerie
21:33l'entreprise alsacienne
21:34Lilosac
21:35utilise depuis quelques années
21:37la plateforme
21:37digitale Marketplace
21:39Ils ont eu l'occasion
21:40cet après-midi
21:41de partager leur expérience
21:42A partir de 2015
21:43on a intégré
21:45Amazon
21:45ça nous a permis
21:46d'avoir un peu plus
21:48de visibilité
21:48parce qu'avant
21:49on travaillait beaucoup
21:50en grande distribution
21:50sur le grand test
21:51c'est pour ça
21:52qu'on a intégré
21:53la plateforme
21:53Nous ce qu'on fait
21:54c'est qu'on expédie
21:55directement les marchandises
21:56dans les entrepôts d'Amazon
21:57pour pouvoir ensuite
21:58dispatcher les différents produits
22:00dans différents pays
22:00aussi
22:01Pour l'instant
22:01on est en constante
22:02augmentation
22:03de chiffre d'affaires
22:03et on est assez content
22:04du service
22:05A l'issue de la conférence
22:06les entrepreneurs
22:07ont pu profiter
22:08de conseils de coach
22:09et d'ateliers participatifs
22:11Allez on se permettra
22:12quand même de souligner
22:13évidemment qu'il y a aussi
22:14des acteurs régionaux
22:15ou locaux
22:16qui proposent
22:17des marketplaces
22:18qui proposent
22:19comme ça
22:19des investissements
22:20sur la toile
22:21pour valoriser l'activité
22:23Arnaud Magloire
22:23est-ce qu'une structure
22:25de l'économie sociale
22:26et solidaire
22:26peut se donner
22:28une visibilité
22:28comme ça
22:29sur cette nouvelle
22:29économie du numérique
22:30pourquoi pas
22:31on a beaucoup parlé
22:34d'insertion
22:35il y a plein de secteurs
22:36d'activité
22:36il ne faut pas hésiter
22:38il y a de plus en plus
22:39de structures
22:39qui investissent
22:41effectivement
22:41le champ numérique
22:42de toute manière
22:42à la fois pour
22:44des nouvelles opportunités
22:45d'affaires
22:45mais aussi pour
22:46de la visibilité
22:46parce que bien souvent
22:47les structures
22:48de l'ESS
22:48souffrent un petit peu
22:50d'un manque de visibilité
22:51donc c'est pour ça
22:52qu'elles investissent
22:53de plus en plus
22:53sur au moins
22:54une représentation
22:55numérique
22:56les réseaux sociaux
22:59et puis quelquefois
23:00des places de marché
23:01et je rappelle
23:02le leitmotiv
23:04de cette émission
23:04c'est qu'on est
23:06ce mois de novembre
23:06dans le mois
23:08de l'économie sociale
23:09et solidaire
23:10avec plein d'animations
23:11qui ont été organisées
23:13sur l'ensemble du territoire
23:13allez troisième reportage
23:15direction la Moselle
23:16si vous voulez bien
23:17un reportage
23:18de Mirabelle TV
23:19sur l'application
23:20tout goût de tout goût
23:21on est dans le numérique
23:22mais on est dans le numérique
23:23vraiment très concret
23:24et je veux dire
23:25pour la bonne cause
23:26puisque l'idée
23:26c'est de réduire
23:28le gaspillage alimentaire
23:30conscient que les ressources
23:32de la planète
23:33ne sont pas inépuisables
23:34Georges Grosse lutte
23:36depuis des années
23:36contre le gaspillage alimentaire
23:38rien qu'en France
23:39ce sont 10 millions
23:40de tonnes d'aliments
23:41qui sont jetés
23:41chaque année à la poubelle
23:43sans même passer
23:44par nos assiettes
23:44il y a tellement
23:45de légumes
23:46qui sont produits
23:47et jetés
23:48c'est vraiment dommage
23:49on pourrait nourrir
23:51énormément de familles
23:53et en fait
23:54ça crée
23:54ça crée de la pollution
23:56parce que ça part
23:57en usine d'incinération
23:58ça dépense de l'énergie
24:00inutilement
24:00pour faire la chasse
24:01à cet énorme gâchis
24:02le maraîcher
24:03rejoint il y a quelques mois
24:04tout goût de tout goût
24:06une application
24:07qui permet aux commerçants
24:08d'écouler leurs invendus
24:09et aux consommateurs
24:10d'acheter des produits
24:11à prix très réduit
24:12ah bonjour
24:13vous venez pour le panier
24:14oui c'est ça
24:14ben venez avec moi
24:15merci
24:15vous avez 6 oeufs
24:17des betteraves rouges
24:18chaque jour
24:19l'agriculteur propose ainsi
24:20deux paniers de fruits et légumes bio
24:22qui trouvent très vite preneur
24:24normalement c'est des paniers
24:25qui sont à 10 euros
24:26et là on est à 2,99
24:27donc du coup
24:29par rapport à la quantité qu'il y a
24:30c'est plutôt plaisant
24:32on a de quoi faire à manger
24:33pour quelques jours
24:34donc c'est bien
24:34et voilà pour vous
24:35merci bien
24:36bonne journée à vous
24:37merci
24:38merci, au revoir
24:38à la prochaine
24:39en Moselle
24:40Tougou Tougou Tougou
24:41a conquis 6 000 utilisateurs
24:42et une soixantaine de commerçants
24:44ravis de faire un geste
24:45pour la planète
24:46tout en réduisant leurs pertes
24:47un concept gagnant-gagnant
24:49qu'on rejoint
24:50quelques grandes enseignes
24:51elles aussi désireuses
24:52de se mettre au vert
24:53il y a 3 Tougou Tougou
24:54qui partiront tout à l'heure
24:55tu leur laisses bien proposer
24:57combien il y en a assez
24:58ils auront le choix
24:58sur les sandwichs
24:59notre ambition 2025
25:00dans la société
25:01c'est de réduire par 4
25:02de diviser par 4
25:03tous nos déchets alimentaires
25:04donc c'est un premier petit pas
25:06qui nous permet le soir
25:08d'éviter de jeter
25:10trop de sandwichs
25:11parce que nous fabriquerons
25:11des fois un peu trop
25:12et à partir de 19h
25:13nous proposons à des personnes
25:15de venir récupérer
25:16notre surplus
25:16voilà
25:17une application
25:19sur le territoire
25:20en Moselle
25:21de l'application
25:22Tougou Tougou
25:23qui a permis
25:24en 5 mois
25:25d'éviter de jeter
25:27aux ordures
25:27l'équivalent de 250
25:28paniers
25:29Arnaud Magloire
25:30on est toujours
25:31dans cet esprit
25:33collaboratif
25:35respectueux
25:36de l'environnement
25:36respectueux
25:37de la gouvernance
25:38tout ça
25:38alors après la gouvernance
25:40oui pour ce qui est
25:41de l'application
25:41en tout cas dans l'esprit
25:43en tout cas dans l'esprit
25:44sur le partage
25:45la mise en relation
25:46l'esprit collaboratif
25:48oui
25:48ça peut effectivement
25:50rentrer dans
25:50le champ de l'économie sociale
25:52et solidaire
25:52après effectivement
25:53c'est une réelle problématique
25:55la gestion
25:57en fait
25:57des déchets
25:58surtout
25:59des invendus
26:00et c'est
26:01avec on l'a vu
26:02des emplois à la clé
26:03éventuels
26:04des emplois à la clé
26:04mais c'est surtout
26:05de se dire
26:05pourquoi pas des livreurs
26:08pourquoi pas des livreurs
26:10mais se poser la question
26:11effectivement
26:11de tout ce qui est
26:12cette surproduction
26:13qui génère
26:15autant de déchets
26:16merci à tous les deux
26:17de votre participation
26:19à cette émission
26:20donc sur l'économie sociale
26:21et solidaire
26:22plus d'informations
26:23pourquoi pas
26:24auprès de la CRES
26:25je le rappelle
26:25la chambre régionale
26:26de l'économie sociale
26:27et solidaire
26:28dont le but
26:28est d'informer
26:30de démocratiser
26:32sensibiliser
26:33de sensibiliser
26:34tous les publics
26:35à ce type d'économie
26:37si particulier
26:38bonne continuation
26:39à Raval Presse
26:40évidemment
26:40dans les Vosges
26:40et ailleurs
26:41merci à vous
26:42de votre attention
26:43on se retrouve très bientôt
26:44pour un nouveau business
26:45de l' participating
26:47defahrer
26:48au club
26:49eneringue
26:49même
26:50de سte
26:51de PC
26:52en arrière
26:52ainsi
26:54de ses
26:55pour
27:08volunteering
27:08de
27:12Merci.