• il y a 5 ans
Chroniqueur : Alex Jaffray


Des Beatles à Adele, on s’extasie toujours à l’écoute de ces délicieux enchainements harmoniques qui font les tubes d’hier et d’aujourd’hui. Et si quatre accords suffisaient pour jouer une infinité de tubes ? Explications…


Bien que personne n’ait jamais vraiment craqué l’algorithme ultime, le e=mc2, la formule secrète qui permettrait de prévoir le destin psycho-sonique et commercial d’un morceau, il existe tout de même une ou deux recettes : une suite d’accords par exemple « ré la si sol » appelée communément dans le jazz Anatole* et sur laquelle on va pouvoir imaginer tout un tas de chansons et de mélodies. Démonstration avec une invitée de marque.

* Les anglo-saxons appellent l’Anatole le « Rythm changes » (trad : les accords d’« I got Rythm »), inventée par George Gerschwin en 1930 pour la comédie musicale « Girl Crazy ». Cette suite d’accords est devenue un archétype sur lequel on imagine tout un tas de chansons, de mélodies, tout en respectant le même déroulement harmonique : en ré : « ré la si sol ».


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