Zinédine Zidane sera toujours un timide. Si Véronique ne fait pas le premier pas, chacun restera de son côté. Il suffit d'un mot, très simple, très courant et qui peut parfois se transformer en aveu...
Le président de l'A.S. Cannes a tenu parole. Il avait promis à son plus jeune joueur, un certain Zinédine Zidane, une voiture pour son premier but marqué en première division. Et c'est chose faite depuis le 8 février 1991.
Toute l'équipe est là. Tous applaudissent lorsque Zizou reçoit les clés d'une magnifique Clio rouge sombre. Et des applaudissements encore, plus sincères pour certains, plus ironiques pour d'autres, lorsqu'il ouvre la portière droite à Véronique. Ils n'ont que dix-huit ans mais leur histoire est déjà longue. Pendant des mois, ils se sont croisés chaque jour au Foyer des jeunes de Provence. Là-bas, la discipline est plutôt stricte. Les filles ont leur chambre d'un côté, les garçons de l'autre. Seul le couloir est commun.
Véronique et Zinédine s'y sont croisés des dizaines de fois. Quand leurs regards se rencontraient, il baissait les yeux. De la vie, il n'a connu jusque là que les jeux de gosses de la Cité de la Castellane à Marseille, entre des murs de béton écrasés par le soleil. Puis il est arrivé ici à seize ans pour devenir joueur professionnel, loin de sa famille, de ses parents. Ses copains sortent, font la fête. Lui ne pense qu'à l'entraînement et à se reposer pour récupérer
Enfin un jour, alors qu'elle arrive à sa hauteur, Véronique laisse échapper un « Bonjour » que lui seul peut entendre. Il lui répond la fois suivante. Du coup, ils bavardent quelques instants. Le temps pour lui d'apprendre qu'elle étudie la danse, que son rêve est d'enseigner cet art à son tour.
Tout va plus vite ensuite dans leur vie. Quelques semaines plus tard, il s'installe dans un petit studio. Elle peut venir l'y rejoindre le plus souvent possible. Ils remplissent le frigidaire, décorent l'endroit au goût de Véronique. Ils se sentent enfin chez eux
Le président de l'A.S. Cannes a tenu parole. Il avait promis à son plus jeune joueur, un certain Zinédine Zidane, une voiture pour son premier but marqué en première division. Et c'est chose faite depuis le 8 février 1991.
Toute l'équipe est là. Tous applaudissent lorsque Zizou reçoit les clés d'une magnifique Clio rouge sombre. Et des applaudissements encore, plus sincères pour certains, plus ironiques pour d'autres, lorsqu'il ouvre la portière droite à Véronique. Ils n'ont que dix-huit ans mais leur histoire est déjà longue. Pendant des mois, ils se sont croisés chaque jour au Foyer des jeunes de Provence. Là-bas, la discipline est plutôt stricte. Les filles ont leur chambre d'un côté, les garçons de l'autre. Seul le couloir est commun.
Véronique et Zinédine s'y sont croisés des dizaines de fois. Quand leurs regards se rencontraient, il baissait les yeux. De la vie, il n'a connu jusque là que les jeux de gosses de la Cité de la Castellane à Marseille, entre des murs de béton écrasés par le soleil. Puis il est arrivé ici à seize ans pour devenir joueur professionnel, loin de sa famille, de ses parents. Ses copains sortent, font la fête. Lui ne pense qu'à l'entraînement et à se reposer pour récupérer
Enfin un jour, alors qu'elle arrive à sa hauteur, Véronique laisse échapper un « Bonjour » que lui seul peut entendre. Il lui répond la fois suivante. Du coup, ils bavardent quelques instants. Le temps pour lui d'apprendre qu'elle étudie la danse, que son rêve est d'enseigner cet art à son tour.
Tout va plus vite ensuite dans leur vie. Quelques semaines plus tard, il s'installe dans un petit studio. Elle peut venir l'y rejoindre le plus souvent possible. Ils remplissent le frigidaire, décorent l'endroit au goût de Véronique. Ils se sentent enfin chez eux
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