Le mot de la semaine #12 : déclassement www.lepoint.fr
Bien sûr, il faut faire la part des choses entre le déclassement objectif et ce qu'Eric Maurin intitulait pour un livre « la peur du déclassement ». On sait que 60 % des Français ont peur de vivre dans la rue alors que 0,16 % d'entre eux y vivent effectivement. Les Français sont des angoissés. Ce sociologue, Eric Maurin, attribuait cette angoisse à l'hyperprotection des statuts du détenteur du CDI qui génère en retour une peur accrue de perdre ce statut. Par ailleurs, d'autres critères que l'emploi peuvent nourrir ce sentiment : la hausse du prix des logements, le surendettement, la hausse des dépenses contraintes.... Mais les chiffres sont là, qui dessinent un tableau de la mobilité sociale où la tendance n'est plus à la hausse mais à la baisse. Et on a beau promettre aux gens qu'on licencie qu'on va les « reclasser », ce reclassement dissimule toujours une forme de déclassement.
Bien sûr, il faut faire la part des choses entre le déclassement objectif et ce qu'Eric Maurin intitulait pour un livre « la peur du déclassement ». On sait que 60 % des Français ont peur de vivre dans la rue alors que 0,16 % d'entre eux y vivent effectivement. Les Français sont des angoissés. Ce sociologue, Eric Maurin, attribuait cette angoisse à l'hyperprotection des statuts du détenteur du CDI qui génère en retour une peur accrue de perdre ce statut. Par ailleurs, d'autres critères que l'emploi peuvent nourrir ce sentiment : la hausse du prix des logements, le surendettement, la hausse des dépenses contraintes.... Mais les chiffres sont là, qui dessinent un tableau de la mobilité sociale où la tendance n'est plus à la hausse mais à la baisse. Et on a beau promettre aux gens qu'on licencie qu'on va les « reclasser », ce reclassement dissimule toujours une forme de déclassement.
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