Les Jeux olympiques de Paris 2024 profiteront-ils à l'emploi et aux entreprises locales ? Organisateurs, Etat et élus ont affiché jeudi leur volonté d'éviter l'écueil d'un événement déconnecté des territoires autour de la capitale.
Au total, les Jeux devraient mobiliser environ 150 000 emplois, déjà existants dans les entreprises ou à créer, en majorité de 2021 à 2024, et avec « un pic » la dernière année, selon une étude présentée jeudi par le Comité d'organisation des JO (Cojo). Il s'agit d'emplois « par nature limités dans le temps », prévient cette étude, qui ne contient pas d'estimation des créations nettes.
Secteurs concernés, la construction (11.700), l'organisation (événementiel, sécurité privée, transport, gestion des déchets, 78.300) et le tourisme (hôtellerie et restauration, 60.000), selon cette cartographie détaillée, réalisée par le Centre de droit et d'économie du sport (Cdes) de Limoges et le consultant Amnyos.
« On veut donner du sens à ces Jeux » et construire « un nouveau modèle de Jeux plus durables, plus inclusifs et plus solidaires », a déclaré le président du Cojo Tony Estanguet, fidèle à ce message de « Jeux utiles », alors que l'événement fait face aux accusations de gigantisme et que certaines éditions (Rio-2016, Tokyo-2020) sont entachées par des soupçons de corruption.
« Plan Orsec »
L'enjeu de l'emploi est fort en Seine-Saint-Denis, département défavorisé où seront construits à partir de 2021 le village olympique, le centre aquatique olympique (Saint-Denis) et le village des médias (Le Bourget). Au même moment, la région sera concernée par des chantiers de rénovation urbaine.
Lors d'une audition au Sénat en décembre, le délégué interministériel aux Jeux olympiques Jean Castex avait demandé que soient anticipés les besoins de formation et de qualification professionnelles pour éviter que les prix dérapent et qu'il faille recourir « de manière massive à des entreprises venant d'un peu plus loin en Europe ».
En Seine-Saint-Denis, des événements comme la conférence sur le climat COP21 en 2015 ou l'Euro 2016 de football ont laissé un souvenir en demi-teinte. « En matière d'impact pour les entreprises locales, c'est plus que mitigé », ajoute le président du département, Stéphane Troussel, qui se félicite du travail accompli avec le Cojo.
Au total, les Jeux devraient mobiliser environ 150 000 emplois, déjà existants dans les entreprises ou à créer, en majorité de 2021 à 2024, et avec « un pic » la dernière année, selon une étude présentée jeudi par le Comité d'organisation des JO (Cojo). Il s'agit d'emplois « par nature limités dans le temps », prévient cette étude, qui ne contient pas d'estimation des créations nettes.
Secteurs concernés, la construction (11.700), l'organisation (événementiel, sécurité privée, transport, gestion des déchets, 78.300) et le tourisme (hôtellerie et restauration, 60.000), selon cette cartographie détaillée, réalisée par le Centre de droit et d'économie du sport (Cdes) de Limoges et le consultant Amnyos.
« On veut donner du sens à ces Jeux » et construire « un nouveau modèle de Jeux plus durables, plus inclusifs et plus solidaires », a déclaré le président du Cojo Tony Estanguet, fidèle à ce message de « Jeux utiles », alors que l'événement fait face aux accusations de gigantisme et que certaines éditions (Rio-2016, Tokyo-2020) sont entachées par des soupçons de corruption.
« Plan Orsec »
L'enjeu de l'emploi est fort en Seine-Saint-Denis, département défavorisé où seront construits à partir de 2021 le village olympique, le centre aquatique olympique (Saint-Denis) et le village des médias (Le Bourget). Au même moment, la région sera concernée par des chantiers de rénovation urbaine.
Lors d'une audition au Sénat en décembre, le délégué interministériel aux Jeux olympiques Jean Castex avait demandé que soient anticipés les besoins de formation et de qualification professionnelles pour éviter que les prix dérapent et qu'il faille recourir « de manière massive à des entreprises venant d'un peu plus loin en Europe ».
En Seine-Saint-Denis, des événements comme la conférence sur le climat COP21 en 2015 ou l'Euro 2016 de football ont laissé un souvenir en demi-teinte. « En matière d'impact pour les entreprises locales, c'est plus que mitigé », ajoute le président du département, Stéphane Troussel, qui se félicite du travail accompli avec le Cojo.
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