"Pour l'heure, 264 arrêtés de péril grave et imminent ont été pris depuis la catastrophe, entraînant l'évacuation du bâtiment et le relogement des habitants, afin que des travaux soient menés", précise Julien Ruas, adjoint au maire de Marseille délégué aux marins-pompiers et à la gestion des risques urbains. "Cela représente une très forte accélération, qui a notamment eu lieu dans les tout premiers mois suivant le drame de la rue d'Aubagne. Mais cela a tendance à se calmer désormais", ajoute-t-il. Ce chiffre de 264 arrêtés représente une augmentation conséquente en comparaison des précédentes années : 35 avaient été pris en 2015, 43 en 2016, 57 en 2017 et 48 jusqu'en octobre 2018...
"Le drame de la rue d'Aubagne a considérablement accéléré les choses. Le greffe du tribunal administratif a ainsi été totalement submergé et sur-sollicité !", précise Paul Guillet. Selon le site internet de la ville, les derniers arrêtés d'interdiction d'occuper pris concernent la rue des Petites Maries dans le 1er arrondissement, l'avenue Camille Pelletan et la rue Hoche dans le 3e, la rue Pautrier dans le 4e, ou encore sept bâtiments de l'avenue Salengro dans le 15e... "Mais il ne faut pas faire reposer toute la responsabilité sur la ville de Marseille, qui n'est que l'instrument de la mise en péril d'un bâtiment. Beaucoup de locataires ou de voisins ont décidé de saisir la ville après certaines pathologies constatées : fléchissement d'escalier, fissures... La plus sournoise des pathologies est sans conteste l'infiltration d'eau, qui ne se voit pas mais qui attaque les éléments en bois de la structure, favorisant le développement de champignons lignivores", détaille l'avocat, se basant sur les nombreux cas pour lesquels il est saisi ou consulté.
"Le drame de la rue d'Aubagne a considérablement accéléré les choses. Le greffe du tribunal administratif a ainsi été totalement submergé et sur-sollicité !", précise Paul Guillet. Selon le site internet de la ville, les derniers arrêtés d'interdiction d'occuper pris concernent la rue des Petites Maries dans le 1er arrondissement, l'avenue Camille Pelletan et la rue Hoche dans le 3e, la rue Pautrier dans le 4e, ou encore sept bâtiments de l'avenue Salengro dans le 15e... "Mais il ne faut pas faire reposer toute la responsabilité sur la ville de Marseille, qui n'est que l'instrument de la mise en péril d'un bâtiment. Beaucoup de locataires ou de voisins ont décidé de saisir la ville après certaines pathologies constatées : fléchissement d'escalier, fissures... La plus sournoise des pathologies est sans conteste l'infiltration d'eau, qui ne se voit pas mais qui attaque les éléments en bois de la structure, favorisant le développement de champignons lignivores", détaille l'avocat, se basant sur les nombreux cas pour lesquels il est saisi ou consulté.
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