Le soleil et les collines de carte postale qui entourent Barjac, petite commune du Gard, ne laissent pas deviner que dans ce bourg rural, comme dans tant d’autres, cancers et leucémies se sont multipliés ces dernières années, remplissant l’hôpital de la Timone, à Marseille, d’agriculteurs et de fils de paysans. Mais ici, le maire a décidé de réagir et de frapper le mal à la source: la nourriture. Puisant les crédits municipaux, il a fait passer la cantine de l’école et des maisons de retraite au bio. Car comme le réalisateur du film Nos enfants nous accuseront , qui conte cette résistance, le maire de Barjac en est persuadé : ce sont les pesticides déversés dans les champs qui menacent la santé des enfants et des adultes de son village.
Avec le journaliste de Marianne Périco Légasse, que la caméra suit tout au long de l'enquête, le réalisateur explore une piste négligée par les médias de masse : et si le bio n’était pas un privilège de classe, réservé à une frange bourgeoise de la société française ? De l’hémicycle de l’Unesco où est exposé le terrible renversement démographique qui verra la prochaine génération vivre en moins bonne santé que la précédente, aux assiettes des petits Barjacois, ce documentaire montre que le chemin n’est pas si long et que le suivre pourrait bien avoir des effets prodigieux en matière de santé publique.
Si des réserves demeurent dans la communauté scientifique, les études sont chaque jour plus nombreuses qui lient les concentrations de pesticides dans les aliments et l’eau et le nombre de cancers, leucémies et autres maladies respiratoires. La Mutualité sociale agricole même, qui assure de nombreux agriculteurs, a constaté une augmentation des cancers chez les cultivateurs exposés aux insecticides phosphorés. Alors que la France est le deuxième plus gros utilisateurs de pesticides au monde après les Etats-Unis, Nos enfants nous accuseront pose la seule question qui vaille dans ce débat : celle de la volonté politique.
Avec le journaliste de Marianne Périco Légasse, que la caméra suit tout au long de l'enquête, le réalisateur explore une piste négligée par les médias de masse : et si le bio n’était pas un privilège de classe, réservé à une frange bourgeoise de la société française ? De l’hémicycle de l’Unesco où est exposé le terrible renversement démographique qui verra la prochaine génération vivre en moins bonne santé que la précédente, aux assiettes des petits Barjacois, ce documentaire montre que le chemin n’est pas si long et que le suivre pourrait bien avoir des effets prodigieux en matière de santé publique.
Si des réserves demeurent dans la communauté scientifique, les études sont chaque jour plus nombreuses qui lient les concentrations de pesticides dans les aliments et l’eau et le nombre de cancers, leucémies et autres maladies respiratoires. La Mutualité sociale agricole même, qui assure de nombreux agriculteurs, a constaté une augmentation des cancers chez les cultivateurs exposés aux insecticides phosphorés. Alors que la France est le deuxième plus gros utilisateurs de pesticides au monde après les Etats-Unis, Nos enfants nous accuseront pose la seule question qui vaille dans ce débat : celle de la volonté politique.
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