• il y a 16 ans
La municipalité de Saint Herblain a permis à SUD de se présenter aux élections professionnelles de novembre, alors que d'autres hiérarques du PS, à Nantes, Lyon et Paris l'empêchaient encore début octobre, à l'instar de plusieurs potentats UMP. Les autres syndicats herblinois, CFDT, FO et CGT, ont soutenus, chacun à sa manière, l'exigence de leurs camarades sudistes.

La video traite ensuite du 2 octobre, journée d'action des salariés municipaux en intersyndicale - du jamais vu de mémoire des participants - contre la réorganisation autoritaire des services municipaux par le management. Nul ne sait à quelle sauce il sera mangé, où il sera affecté, s'il ne perdra pas son bureau. La volonté municipale d'économies sans soucis de garantie de maintient de la qualité du service public, est vue comme d'inspiration sarkozyste.

La mobilisation a été un franc succès, et nombre de non-syndiqués ont répondus aussi à l'appel. Des négociations, sans le sénateur-maire absent, surnommé "Le capitaine", s'engagent avec le premier adjoint, parallèlement à une réunion de la direction dans une autre salle ! Après une heure et demi les délégués syndicaux sortent et passent devant les salariés afin de rendre compte des avancées.

Ce moment, tourné sans empêchement, est celui de la démocratie sociale en action : méfiance envers le politiques, vigilance quant à l'action des organisations de salariés, nécessité du contrôle de la base sur celle-ci, obligation de résultats, et pour y parvenir, d'une unité d'action. Mais cette unité doit être pugnace, revendicatrice et en un mot, oeuvrer dans l'esprit tacite de la lutte des classes. C'est ce qui semble se cacher sous les expressions "mépris de la direction", "déplacés comme des pions", "on est des être humains"

Category

🗞
News

Recommandations