Ségolène Royal a affirmé lundi sur France 3 que le PS avait "perdu le sens de l'honneur".
Interrogé sur Bertrand Delanoë, qui a apporté son soutien à Martine Aubry dans la compétition pour la direction du parti, Ségolène Royal a répliqué: "le Parti socialiste a perdu le sens du code de l'honneur, et lorsque les dirigeants disent quelque chose et font le contraire, ça n'est pas conforme à l'idée que je me fais de la politique".
Bertrand Delanoë avait décidé pendant le congrès de Reims de ne pas présenter de candidat à la tête du PS, et de ne pas donner de consigne, pour le vote des militants sur ce sujet jeudi.
"La politique a besoin de sincérité, de vérité, d'authenticité, et tout cela prouve que le Parti socialiste a besoin de changer et de mettre en avant une nouvelle équipe".
A propos de ses rivaux au PS, elle a ironisé: "On voit l'éternel retour, là, à l'œuvre. Avec Martine Aubry, il y a Laurent Fabius, avec Bertrand Delanoë, il y a Lionel Jospin, donc c'est le retour de ceux qui ne veulent pas passer la main à une nouvelle génération".
Interrogée sur les sifflets pendant son discours au congrès, elle a reconnu que "ça fait mal."
"Mais ça prouve aussi que je suis dans le vrai. Quand quelque chose change, ça ne fait pas plaisir à tous ceux qui veulent que rien ne change. Et si le Parti socialiste ne change pas, il peut disparaître".
"Et surtout, il peut désespérer tous ceux qui comptent sur nous pour promettre de l'ordre juste dans cette scène internationale. Si je suis élue (...) la première initiative que nous prendrons, c'est d'organiser un forum global parce qu'on ne peut plus penser simplement dans les frontières nationales (...) c'est-à-dire organiser l'équivalent du G20, avec les représentants des salariés, des consommateurs, des épargnants."
Interrogé sur Bertrand Delanoë, qui a apporté son soutien à Martine Aubry dans la compétition pour la direction du parti, Ségolène Royal a répliqué: "le Parti socialiste a perdu le sens du code de l'honneur, et lorsque les dirigeants disent quelque chose et font le contraire, ça n'est pas conforme à l'idée que je me fais de la politique".
Bertrand Delanoë avait décidé pendant le congrès de Reims de ne pas présenter de candidat à la tête du PS, et de ne pas donner de consigne, pour le vote des militants sur ce sujet jeudi.
"La politique a besoin de sincérité, de vérité, d'authenticité, et tout cela prouve que le Parti socialiste a besoin de changer et de mettre en avant une nouvelle équipe".
A propos de ses rivaux au PS, elle a ironisé: "On voit l'éternel retour, là, à l'œuvre. Avec Martine Aubry, il y a Laurent Fabius, avec Bertrand Delanoë, il y a Lionel Jospin, donc c'est le retour de ceux qui ne veulent pas passer la main à une nouvelle génération".
Interrogée sur les sifflets pendant son discours au congrès, elle a reconnu que "ça fait mal."
"Mais ça prouve aussi que je suis dans le vrai. Quand quelque chose change, ça ne fait pas plaisir à tous ceux qui veulent que rien ne change. Et si le Parti socialiste ne change pas, il peut disparaître".
"Et surtout, il peut désespérer tous ceux qui comptent sur nous pour promettre de l'ordre juste dans cette scène internationale. Si je suis élue (...) la première initiative que nous prendrons, c'est d'organiser un forum global parce qu'on ne peut plus penser simplement dans les frontières nationales (...) c'est-à-dire organiser l'équivalent du G20, avec les représentants des salariés, des consommateurs, des épargnants."
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