Le lanceur d’alerte américain Edward Snowden, réfugié en Russie après avoir dénoncé la surveillance massive aux États-Unis, « aimerait beaucoup » que la France lui accorde l’asile.
Son interview a été diffusée ce lundi 16 septembre dans la matinale de France Inter. Le lanceur d’alerte américain Edward Snowden, réfugié en Russie après avoir dénoncé la surveillance massive aux États-Unis, a lancé un appel à la France et à Emmanuel Macron. « J’ai demandé l’asile en France en 2013 sous (l’ancien président socialiste) François Hollande. Évidemment, j’aimerais beaucoup que monsieur Macron m’accorde le droit d’asile », a-t-il déclaré. Il a déjà demandé la protection de plus de vingt pays, dont la France et l’Allemagne, refusée pour une raison ou une autre.
« On ne veut pas que la France devienne comme ces pays que vous n’aimez pas. Le plus triste dans toute cette histoire, c’est que le seul endroit où un lanceur d’alerte américain a la possibilité de parler, ce n’est pas en Europe mais c’est ici (en Russie, N.D.L.R.) », a poursuivi Edward Snowden. « Ce n’est pas seulement la France qui est en question, c’est le monde occidental, c’est le système dans lequel on vit. Protéger les lanceurs d’alerte, ça n’a rien d’hostile. Accueillir quelqu’un comme moi ce n’est pas attaquer les États-Unis », a ajouté l’Américain.
Son interview a été diffusée ce lundi 16 septembre dans la matinale de France Inter. Le lanceur d’alerte américain Edward Snowden, réfugié en Russie après avoir dénoncé la surveillance massive aux États-Unis, a lancé un appel à la France et à Emmanuel Macron. « J’ai demandé l’asile en France en 2013 sous (l’ancien président socialiste) François Hollande. Évidemment, j’aimerais beaucoup que monsieur Macron m’accorde le droit d’asile », a-t-il déclaré. Il a déjà demandé la protection de plus de vingt pays, dont la France et l’Allemagne, refusée pour une raison ou une autre.
« On ne veut pas que la France devienne comme ces pays que vous n’aimez pas. Le plus triste dans toute cette histoire, c’est que le seul endroit où un lanceur d’alerte américain a la possibilité de parler, ce n’est pas en Europe mais c’est ici (en Russie, N.D.L.R.) », a poursuivi Edward Snowden. « Ce n’est pas seulement la France qui est en question, c’est le monde occidental, c’est le système dans lequel on vit. Protéger les lanceurs d’alerte, ça n’a rien d’hostile. Accueillir quelqu’un comme moi ce n’est pas attaquer les États-Unis », a ajouté l’Américain.
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