Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, va défendre à Athènes (Grèce) le 4 octobre sa thèse : « la rhétorique, la bonne gouvernance et le développement durable ». Sur ACTUALITE.CD, il a expliqué que sa thèse est une démonstration avec un modèle économétrique, mais avec une trame multidisciplinaire qui fait intervenir notamment la linguistique, la sociologie, l’ethnologie, l’anthropologie et d’autres sciences sociales et humaines.
C’est dans le but, dit-il, de cerner l’homme dans toutes ses dimensions : « J’ai observé la société dans laquelle je vis. Je me suis dis qu’il faut absolument interaction entre les leaders et la population. Je dois en tant que leader connaître les desiderata de la population. Cela permet de forger une vision pour mon peuple et un programme dans lequel le peuple va se retrouver ».
Il fonde son argumentaire notamment sur les exemples des pays frontaliers de la RDC.
« Nous allons démontrer que le discours politique d’un leader éclairé peut réveiller la population pour que chacun de nous soit artisan de la transformation de la qualité de vie pour un développement durable. Cela rejoint l’adage qui dit qu’on ne développe pas un peuple, le peuple se développe. Cela pourvu qu’il y ait quelqu’un qui tienne la lanterne, c’est le leader. Nous avons pris quelques exemples. En Tanzanie avec Nyerere. Il a commencé avec le Swahili, les gens pensaient que c’était de la blague. Quand on discute à l’Assemblée nationale, quand on fait le compte rendu du conseil des ministres, quand on présente le programme du gouvernement, la vision du président, une maman qui est au fond du village adhère et paie la taxe. Mais si elle ne comprend pas pourquoi vous travaillez, elle ne va pas adhérer. Prenez également l’exemple du Rwanda, quand Kagame parle aux Rwandais, il n’a pas besoin d’interprète. Tout le monde comprend ce que veut le président et tout le monde se retrouve. C’est pareil au Kenya ».
Il a également cité des exemples dans l’histoire et la culture politique de la RDC.
« Quand on veut rentrer en économie, la croissance soutenue et la bonne gouvernance sont les facteurs quantitatifs. Nous avons ajouté un plus, le discours, la langue qui est un facteur qualificatif. J’ai démontré dans un chapitre que depuis 1960 à nos jours, le discours politiques de grands hommes en commençant par Lumumba. Comment ce discours a réveillé les masses à un moment donné, quand il a dit : Le Congo au Congolais, un jour les Congolais écriront sur une page blanche leur propre histoire. Mobutu a dit retroussons nos manches, moto na moto abongisa. Mzee Laurent-Désiré Kabila a dit : que chacun se prenne en charge. On a parlé de cinq chantiers (…). Quand nous avons dit démocratie et la reconstruction à l’Assemblée nationale, il y a une petite remontée. Finalement, quand Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, tout le monde a compris que le peuple doit être acteur et non spectateur ».
Sur ACTUALITE.CD, il a annoncé également l’orga
C’est dans le but, dit-il, de cerner l’homme dans toutes ses dimensions : « J’ai observé la société dans laquelle je vis. Je me suis dis qu’il faut absolument interaction entre les leaders et la population. Je dois en tant que leader connaître les desiderata de la population. Cela permet de forger une vision pour mon peuple et un programme dans lequel le peuple va se retrouver ».
Il fonde son argumentaire notamment sur les exemples des pays frontaliers de la RDC.
« Nous allons démontrer que le discours politique d’un leader éclairé peut réveiller la population pour que chacun de nous soit artisan de la transformation de la qualité de vie pour un développement durable. Cela rejoint l’adage qui dit qu’on ne développe pas un peuple, le peuple se développe. Cela pourvu qu’il y ait quelqu’un qui tienne la lanterne, c’est le leader. Nous avons pris quelques exemples. En Tanzanie avec Nyerere. Il a commencé avec le Swahili, les gens pensaient que c’était de la blague. Quand on discute à l’Assemblée nationale, quand on fait le compte rendu du conseil des ministres, quand on présente le programme du gouvernement, la vision du président, une maman qui est au fond du village adhère et paie la taxe. Mais si elle ne comprend pas pourquoi vous travaillez, elle ne va pas adhérer. Prenez également l’exemple du Rwanda, quand Kagame parle aux Rwandais, il n’a pas besoin d’interprète. Tout le monde comprend ce que veut le président et tout le monde se retrouve. C’est pareil au Kenya ».
Il a également cité des exemples dans l’histoire et la culture politique de la RDC.
« Quand on veut rentrer en économie, la croissance soutenue et la bonne gouvernance sont les facteurs quantitatifs. Nous avons ajouté un plus, le discours, la langue qui est un facteur qualificatif. J’ai démontré dans un chapitre que depuis 1960 à nos jours, le discours politiques de grands hommes en commençant par Lumumba. Comment ce discours a réveillé les masses à un moment donné, quand il a dit : Le Congo au Congolais, un jour les Congolais écriront sur une page blanche leur propre histoire. Mobutu a dit retroussons nos manches, moto na moto abongisa. Mzee Laurent-Désiré Kabila a dit : que chacun se prenne en charge. On a parlé de cinq chantiers (…). Quand nous avons dit démocratie et la reconstruction à l’Assemblée nationale, il y a une petite remontée. Finalement, quand Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, tout le monde a compris que le peuple doit être acteur et non spectateur ».
Sur ACTUALITE.CD, il a annoncé également l’orga
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