« On fait manger ce pays quand même ! » : le cri de détresse des agriculteurs
- il y a 5 ans
À l’appel de plusieurs syndicats, les agriculteurs ont manifesté dans toute la France ce mardi 8 octobre 2019. Fatigués de la « déconsidération » du métier, décontenancés par la multiplication des agressions et confrontés à des difficultés économiques, les agriculteurs ont crié leur détresse au gouvernement ce mardi.
« On ne veut pas embêter les automobilistes, juste crier notre détresse ». Sur des ronds-points et le périphérique toulousains, plusieurs dizaines d’agriculteurs ont tenu mardi 8 octobre des barrages filtrants pour dénoncer un « agribashing » allant croissant selon eux.
Musique entraînante, saucisses au barbecue, bières et températures estivales… L’ambiance est bon enfant, mais l’amertume est tangible en cette journée de mobilisation nationale, menée, sous le slogan, « France, veux-tu encore de tes paysans ? », par le syndicat majoritaire FNSEA et les Jeunes agriculteurs.
Un avertissement
« Aujourd’hui, ce n’est pas un blocage total, on est là pour lancer un avertissement et montrer à l’État qu’on peut monter en puissance dans les jours à venir », affirme Christian Mazas, président de la FDSEA 31, présent en début de matinée sur un rond-point du sud de Toulouse.
« On ne veut pas embêter les automobilistes, juste crier notre détresse ». Sur des ronds-points et le périphérique toulousains, plusieurs dizaines d’agriculteurs ont tenu mardi 8 octobre des barrages filtrants pour dénoncer un « agribashing » allant croissant selon eux.
Musique entraînante, saucisses au barbecue, bières et températures estivales… L’ambiance est bon enfant, mais l’amertume est tangible en cette journée de mobilisation nationale, menée, sous le slogan, « France, veux-tu encore de tes paysans ? », par le syndicat majoritaire FNSEA et les Jeunes agriculteurs.
Un avertissement
« Aujourd’hui, ce n’est pas un blocage total, on est là pour lancer un avertissement et montrer à l’État qu’on peut monter en puissance dans les jours à venir », affirme Christian Mazas, président de la FDSEA 31, présent en début de matinée sur un rond-point du sud de Toulouse.