• il y a 5 ans
Animé par les Cinéastes de L'ARP Audrey DIWAN et Radu MIHAILEANU, Vice-président de L'ARP

Avec :

David ASSOULINE, Sénateur (PS) de Paris, Vice-président du Sénat, Membre de la Commission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication du Sénat

Delphine ERNOTTE CUNCI, Présidente de France Télévisions

Régine HATCHONDO, Vice-présidente d'ARTE GEIE et Directrice générale d'ARTE France

Marie MASMONTEIL, Productrice - Elzevir Films, Vice-présidente longs métrages du SPI

John MCVAY, Directeur exécutif de l'association britannique des producteurs cinéma et audiovisuel indépendants britanniques (Pact UK)

Bruno STUDER, Député (LRM) du Bas-Rhin, Président de la Commission des Affaires Culturelles et de l'Education de l’Assemblée nationale



Si, dans le contexte d’une réelle tendance vers la désinformation, l’uniformisation culturelle et l’isolement social, le rôle du service public de l’audiovisuel est essentiel, quels doivent en être les axes stratégiques principaux ?

La gouvernance en holding assurera-t-elle réellement indépendance éditoriale, innovation et ambition créatives, fondamentales à un audiovisuel public fort et fédérateur ? N'est-ce pas enfin l'occasion de faire rentrer les créateurs dans les organes de création, une des principales raisons du succès éditorial de la BBC ?

Quelle place pour l’audiovisuel public dans la compétition internationale de la SVOD, aujourd’hui largement dominée par les Géants américains et livrée à coups de milliards de dollars ? Peut-il s’y engager, sans perdre son identité et renoncer à ses missions de service public ? En a-t-il les moyens et doit-il en avoir d’ailleurs l’ambition ?

Salto apparaît-il comme une réponse idoine ? Ne présente-t-il pas le risque de diluer la force de l’audiovisuel public, réel atout aux yeux des spectateurs ? Quel financement pour ce nouveau projet ? Quelle juste rémunération pour les créateurs ?

Au cœur de ce projet rénové, et quelle que soit l’option finalement retenue, quelle place donner au cinéma dans toute sa diversité, de la création à son exposition ? Quels sont d’ailleurs ses atouts au service d’un audiovisuel public populaire, fort et pérenne ? Quelles nouvelles alliances inventer, qui seraient mutuellement positives ? Si l’accès des publics aux œuvres sur la télévision de rattrapage en est déjà l’une des expressions majeures, quelles seraient les prochaines ?

Dans ce contexte de transformation nécessaire du service public de l’audiovisuel, quelles garanties lui sont offertes pour bâtir un projet solide et durable à l’ère numérique ? Quel projet pérenne pour la contribution à l’audiovisuel public ? La contribution universelle ne parait-elle pas seule capable de, à la fois, sécuriser les ressources de l’audiovisuel public avec une assiette plus équitable, et de les renforcer, à un moment crucial, sans faire appel à un effort budgétaire supplémentaire de l’Etat ?

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