10 852 gardes à vue, 3 163 condamnations, dont 400 ont donné lieu à des peines de prison ferme avec incarcération immédiate. Depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, le 17 novembre 2018, la réponse pénale a été ferme notamment en raison des nombreux débordements qui ont émaillé les manifestations et des confrontations répétées entre Gilets jaunes et forces de l'ordre. Si 400 peines d'emprisonnement ont été accompagnées d'une incarcération immédiate, 600 peines ont été prononcées sans mandat de dépôt (les chiffres ont été arrondis), 1 236 avec sursis tandis que 919 peines alternatives à la prison ont été décidées (travaux d'intérêt général ou jours-amendes). Deux policiers seulement ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour des faits survenus en marge de la manifestation du 1er mai. L'un des deux policiers est accusé d'avoir giflé au visage un Gilet jaune – une scène filmée et mise en ligne sur les réseaux sociaux. L'autre policier est accusé d'avoir jeté un pavé sur des manifestants, une scène elle aussi filmée et diffusée sur Internet. Au total, 212 enquêtes ont été confiées à l'IGPN par le parquet de Paris. Parmi elles, 146 enquêtes ont déjà été clôturées par les enquêteurs.
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