La CFDT a posé ses conditions pour que la réforme des retraites recueille son assentiment. Jeudi 30 janvier s'ouvre la conférence des financements chargée de trouver d'ici à fin avril les moyens de combler le déficit attendu du système actuel de retraites d'ici à 2027, d'environ 12 milliards d'euros par an. Laurent Berger a été très clair vis-à-vis de l'exécutif, mercredi, en conférence de presse. Le secrétaire général du syndicat réformiste, favorable à un régime universel par points, n'entend pas traiter le problème du financement à court terme des retraites tant qu'il n'aura pas été entendu sur ses principales revendications. Pour se faire entendre, la CFDT a préparé une quarantaine d'amendements clé en main pour les députés destinés à encore augmenter la solidarité du système à points. L'organisation syndicale fait de l'amélioration de la prise en compte des carrières pénibles la « condition sine qua non » pour avancer sur la question du financement. Mais elle réclame aussi une augmentation du minimum de pension qui se rapproche de 100 % du smic, bien au-delà du 85 % proposé par le gouvernement, un niveau déjà supérieur à ce qui existe actuellement.
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