Les villes de France vont-elles devenir des forêts à faire pâlir d’envie les parcs naturels français ?
A la lecture des programmes municipaux dans toutes les villes de France, on constate qu’une fièvre sylvicultrice s’est emparée des candidats. Championne toute catégorie, Anne Hidalgo, qui veut planter 170 000 arbres dans Paris, à coups notamment de mini-forêts urbaines de trente arbres sur 200 mètres carrés.
Une surenchère sur le Central Parc de Benjamin Griveaux et les 100 000 arbres promis par le candidat écologiste David Belliard en décembre dernier.
Pour donner une idée de l’ampleur de ces projets : on plante actuellement 3 000 arbres par an dans la capitale. Elle compte 500 000 arbres, 200 000 intra-muros et 300 000 dans les deux bois parisiens.
L’arbre est devenu un symbole dans les campagnes électorales en mal de verdissement.
Quelques exemples : à Toulouse, le maire sortant Jean-Luc Moudenc promet 100 000 nouveaux arbres d’ici à 2030. A Lyon Gérard Colomb 25% d’arbres en plus. A Grenoble aussi c’est la surenchère : le maire sortant en promet 6000… «[px_nbsp:nbsp]Je peux faire 50 000[px_nbsp:nbsp]», affirme la candidate LREM Emilie Chalas.
Végétaliser les villes a un intérêt. Les arbres peuvent améliorer la qualité de l’air et faire baisser les taux de particules fines. La photosynthèse absorbe du CO2. Cela peut aussi permettre de mieux contrôler la chaleur l’été.
Mais cela a ses limites. Les promesses de transformer les centres urbains en petites amazonies sont belles surtout sur le papier.
Les explications de notre journaliste Emmanuelle Ducros.
A la lecture des programmes municipaux dans toutes les villes de France, on constate qu’une fièvre sylvicultrice s’est emparée des candidats. Championne toute catégorie, Anne Hidalgo, qui veut planter 170 000 arbres dans Paris, à coups notamment de mini-forêts urbaines de trente arbres sur 200 mètres carrés.
Une surenchère sur le Central Parc de Benjamin Griveaux et les 100 000 arbres promis par le candidat écologiste David Belliard en décembre dernier.
Pour donner une idée de l’ampleur de ces projets : on plante actuellement 3 000 arbres par an dans la capitale. Elle compte 500 000 arbres, 200 000 intra-muros et 300 000 dans les deux bois parisiens.
L’arbre est devenu un symbole dans les campagnes électorales en mal de verdissement.
Quelques exemples : à Toulouse, le maire sortant Jean-Luc Moudenc promet 100 000 nouveaux arbres d’ici à 2030. A Lyon Gérard Colomb 25% d’arbres en plus. A Grenoble aussi c’est la surenchère : le maire sortant en promet 6000… «[px_nbsp:nbsp]Je peux faire 50 000[px_nbsp:nbsp]», affirme la candidate LREM Emilie Chalas.
Végétaliser les villes a un intérêt. Les arbres peuvent améliorer la qualité de l’air et faire baisser les taux de particules fines. La photosynthèse absorbe du CO2. Cela peut aussi permettre de mieux contrôler la chaleur l’été.
Mais cela a ses limites. Les promesses de transformer les centres urbains en petites amazonies sont belles surtout sur le papier.
Les explications de notre journaliste Emmanuelle Ducros.
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