Dernier Français en finale de Roland-Garros chez les hommes : Henri Leconte, 1988...
Comment l'expliquer ? La préparation, le fait de se dire qu'on a un grand chelem à la maison sur terre battue. Le dernier qui a eu la possibilité, je pense que c'est Jo, lorsqu'il a eu 2 balles de match contre Djokovic en demies. C'est une volonté de la FFT de mettre en place quelque chose pour construire un Français qui pourrait gagner Roland-Garros. De notre génération, avec Yannick, avec Guy, on descendait à Valbonne dès le mois d'avril et on jouait que sur terre parce qu'on voulait être prêt pour Roland-Garros. Peut-être qu'on a eu une génération où la pression était trop forte ou ils étaient embarrassés de jouer à Roland. Vous allez me dire que Gaël Monfils a été en demi-finale et c'est vrai ! Le joueur qui a le vrai potentiel et qui avait une très belle année c'était Gaël. Mais il faut le vouloir, se préparer et c'est aujourd'hui qu'il faut préparer les jeunes de demain, préparer une structure pour avoir un Nadal. Aujourd'hui, oui je suis le dernier finaliste, Yannick est le dernier vainqueur, on aimerait que ça change un peu.
Il est temps de modifier certaines choses et d'accepter de faire les erreurs et de dire que la structure actuelle ne fonctionne pas. On n'est pas bons, nous les Français, sur terre battue. Il n'y a que Gaël, les autres jouent mieux sur les surfaces rapides. La terre devrait être notre terrain de prédilection mais ce n'est pas le cas. Dans les clubs, on a très peu de terrains en terre. On souhaite avoir un Français qui réussisse même dans les autres tournois. On a eu Lucas en Australie, demie à l'US Open avec Richard et Jo en Australie aussi mais c'est vrai qu'on attend Roland-Garros. C'est vrai que la génération future ne nous permet pas d'envisager de gagner Roland-Garros pour l'instant mais ça se construit. Ce n'est pas la peine de chercher un joueur, ça se prépare et parfois c'est long. Il faut revenir un petit peu sur de meilleures bases.
Comment l'expliquer ? La préparation, le fait de se dire qu'on a un grand chelem à la maison sur terre battue. Le dernier qui a eu la possibilité, je pense que c'est Jo, lorsqu'il a eu 2 balles de match contre Djokovic en demies. C'est une volonté de la FFT de mettre en place quelque chose pour construire un Français qui pourrait gagner Roland-Garros. De notre génération, avec Yannick, avec Guy, on descendait à Valbonne dès le mois d'avril et on jouait que sur terre parce qu'on voulait être prêt pour Roland-Garros. Peut-être qu'on a eu une génération où la pression était trop forte ou ils étaient embarrassés de jouer à Roland. Vous allez me dire que Gaël Monfils a été en demi-finale et c'est vrai ! Le joueur qui a le vrai potentiel et qui avait une très belle année c'était Gaël. Mais il faut le vouloir, se préparer et c'est aujourd'hui qu'il faut préparer les jeunes de demain, préparer une structure pour avoir un Nadal. Aujourd'hui, oui je suis le dernier finaliste, Yannick est le dernier vainqueur, on aimerait que ça change un peu.
Il est temps de modifier certaines choses et d'accepter de faire les erreurs et de dire que la structure actuelle ne fonctionne pas. On n'est pas bons, nous les Français, sur terre battue. Il n'y a que Gaël, les autres jouent mieux sur les surfaces rapides. La terre devrait être notre terrain de prédilection mais ce n'est pas le cas. Dans les clubs, on a très peu de terrains en terre. On souhaite avoir un Français qui réussisse même dans les autres tournois. On a eu Lucas en Australie, demie à l'US Open avec Richard et Jo en Australie aussi mais c'est vrai qu'on attend Roland-Garros. C'est vrai que la génération future ne nous permet pas d'envisager de gagner Roland-Garros pour l'instant mais ça se construit. Ce n'est pas la peine de chercher un joueur, ça se prépare et parfois c'est long. Il faut revenir un petit peu sur de meilleures bases.
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