26 mai 2010-26 mai 2020. Cela fait 10 ans jour pour jour que l’Union des Forces du Changement (UFC) et le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, aujourd’hui devenu UNIR) ont signé un accord politique pour une co-gouvernance.
Dans une interview accordée aux confrères de Kanal FM, Isaac Tiakpé, l’un des hauts cadres du parti « Détia », dresse son bilan de cet accord qualifié d’historique. A l’en croire, cet accord leur a permis d’inscrire sur l’échiquier politique togolais une « dynamique du compromis ».
« Nous avons démontré que la politique est l’art du compromis. Ce compromis c’est de pousser ceux qui étaient nos adversaires, le RPT, à comprendre que l’alternance doit se faire, mais dans des conditions pacifiques sans que ce soit comprise comme une revanche », a débité Isaac Tiakpé.
En tout cas, ce n’est un secret pour personne. Depuis que l’UFC s’est engagée dans cette voie de « compromis » avec le régime cinquantenaire des Gnassingbé, le parti a complètement sombré. Il est totalement absent sur le terrain et a perdu toute cote de popularité. Ses militants se comptent actuellement sur les doigts d’une main.
Mais malgré cette descente en enfer, Isaac Tiakpé veut faire croire que l’UFC tient encore débout. A l’entendre, le parti de Gilchrist Olympio est toujours dans la logique de conquérir le pouvoir. Et il prépare des stratégies à même de battre le régime RPT-UNIR dans les années à venir.
« Nous sommes encore en quête du pouvoir. Notre démarche est une démarche de long terme. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de reconstruction, de formation de cadres, des élites, de redéfinition de notre stratégie et je pense, sans optimisme béat, que dans une dizaine d’années, nous aurons la capacité de pouvoir compétir valablement avec le parti au pouvoir qui, rappelons-le, a une expertise et une expérience qui le mettent en position de force », se convainc le conseiller spécial de Gilchrist Olympio, président national de l’UFC.
Isaac Tiakpé poursuit que le parti « Détia » est actuellement dans une phase de « refondation ». Une sorte de recul pour bien sauter dans les années à venir. Et c’est l’une des raisons pour laquelle le parti n’a pas présenté son candidat à la présidentielle du 22 février dernier.
« Il y a un travail qui s’effectue en interne, dans le silence, pour davantage se positionner en 2025 et être en mesure de compétir à pied égal avec le candidat du parti au pouvoir », a-t-il conclu.
Suivez plutôt !
Dans une interview accordée aux confrères de Kanal FM, Isaac Tiakpé, l’un des hauts cadres du parti « Détia », dresse son bilan de cet accord qualifié d’historique. A l’en croire, cet accord leur a permis d’inscrire sur l’échiquier politique togolais une « dynamique du compromis ».
« Nous avons démontré que la politique est l’art du compromis. Ce compromis c’est de pousser ceux qui étaient nos adversaires, le RPT, à comprendre que l’alternance doit se faire, mais dans des conditions pacifiques sans que ce soit comprise comme une revanche », a débité Isaac Tiakpé.
En tout cas, ce n’est un secret pour personne. Depuis que l’UFC s’est engagée dans cette voie de « compromis » avec le régime cinquantenaire des Gnassingbé, le parti a complètement sombré. Il est totalement absent sur le terrain et a perdu toute cote de popularité. Ses militants se comptent actuellement sur les doigts d’une main.
Mais malgré cette descente en enfer, Isaac Tiakpé veut faire croire que l’UFC tient encore débout. A l’entendre, le parti de Gilchrist Olympio est toujours dans la logique de conquérir le pouvoir. Et il prépare des stratégies à même de battre le régime RPT-UNIR dans les années à venir.
« Nous sommes encore en quête du pouvoir. Notre démarche est une démarche de long terme. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de reconstruction, de formation de cadres, des élites, de redéfinition de notre stratégie et je pense, sans optimisme béat, que dans une dizaine d’années, nous aurons la capacité de pouvoir compétir valablement avec le parti au pouvoir qui, rappelons-le, a une expertise et une expérience qui le mettent en position de force », se convainc le conseiller spécial de Gilchrist Olympio, président national de l’UFC.
Isaac Tiakpé poursuit que le parti « Détia » est actuellement dans une phase de « refondation ». Une sorte de recul pour bien sauter dans les années à venir. Et c’est l’une des raisons pour laquelle le parti n’a pas présenté son candidat à la présidentielle du 22 février dernier.
« Il y a un travail qui s’effectue en interne, dans le silence, pour davantage se positionner en 2025 et être en mesure de compétir à pied égal avec le candidat du parti au pouvoir », a-t-il conclu.
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