• il y a 15 ans
Arash Derambarsh dans la Matinale de Europe 1 en pleine émeutes dans les banlieues.

Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises sont des violences urbaines qui ont commencé à Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005 puis se sont répandues dans un grand nombre de banlieues pauvres à travers la France. L'état d'urgence a été déclaré le 8 novembre 2005, puis prolongé pour une durée de 3 semaines. Au 17 novembre, la police déclare être revenue en situation normale.

Elles ont essentiellement pris la forme d'incendies criminels et de jets de pierres contre les forces de l'ordre. Dans certains cas, ces événements se sont transformés en émeutes opposant plusieurs centaines de personnes dans des quartiers de banlieues dits "sensibles" contre les forces de police françaises, avec parfois des tirs à balles réelles contre les policiers (exemple de Grigny).

Le 3 novembre au matin, on comptabilisait 315 véhicules brûlés et 29 arrestations à Clichy-sous-Bois et d'autres quartiers proches. Au soir du 4 novembre, les affrontements continuent et le climat est toujours aussi tendu avec un certain apaisement à Clichy-sous-Bois (93), point de départ de ces émeutes. Les émeutes se sont ensuite étendues à d'autres quartiers de la Seine-Saint-Denis, puis aux autres départements de l'Île-de-France. Des actes de vandalismes puis des émeutes sont ensuite apparus dans d'autres villes du pays (Rouen, Dijon, Aix-en-Provence, Montbéliard, Lille, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Pau, Rennes et d'autres) et leurs banlieues. La nuit du dimanche 6 au lundi 7 novembre fut la plus active avec 1 408 véhicules brûlés, 395 personnes arrêtées et des agitations et vandalismes dans un nombre croissant d'agglomérations. À partir du mardi 8 novembre, le bilan des destructions de chaque nuit est régulièrement en baisse.

Ensemble, ces trois semaines de violence urbaine sont les plus importantes agitations en France depuis mai 1968.

Courbevoie

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