« Ça va faire deux ans que je ne dors plus la nuit. Ce que je vis est un cauchemar ». Emmanuelle, 49 ans, fait partie de ces nombreux propriétaires victimes de squatteurs. Depuis 2017, une femme occupe son studio situé dans le 9e arrondissement de Paris de manière totalement illégale. « J’ai acheté ce petit appartement il y a un peu plus de trois ans. J’y ai investi tout mon héritage. Je me pensais enfin à l’abri avec un revenu fixe. Mais j’ai vite déchanté », raconte-t-elle.
Après avoir eu un premier locataire sans histoire, son studio est de nouveau à louer. Mais trois jours à peine après la remise des clefs et l’état des lieux, quelqu’un force sa porte d’entrée et s’installe. « L’erreur dans cette affaire, c’est que je ne m’en suis pas aperçue tout de suite. La loi stipule en effet que si le propriétaire du bien ne constate pas l’infraction dans les 48 heures, il ne peut pas déposer plainte pour les faire expulser sur-le-champ », précise Emmanuelle.
Elle se lance alors dans une longue procédure d’expulsion visant la squatteuse, qui se trouve être aussi maman d’un enfant en bas âge. « Avant d’en arriver là, j’ai d’abord pris contact avec elle. Je lui ai même trouvé un autre logement. Mais elle n’a jamais donné suite », précise la propriétaire.
Au mois de novembre 2019, le Tribunal de Paris ordonne finalement l’expulsion de la squatteuse, sans délai. Malgré la décision de justice, Emmanuelle attend toujours de récupérer son bien. « La préfecture de police s’est opposée à l’expulsion immédiate de la squatteuse à cause de sa situation familiale. Tant qu’elle n’aura pas trouvé une solution de relogement, on ne peut pas l’obliger à partir ».
En attendant, Emmanuelle, qui loue un appartement dans le 18e arrondissement, ne perçoit plus aucun revenu locatif depuis deux ans et ses revenus de blogueuse en cuisine ne suffisent pas à payer son propre loyer. « J’ai réussi à tenir pendant un moment en piochant dans mes dernières économies. Mais depuis un an, je ne peux plus payer mon bailleur. Je suis maintenant sous le coup d’une expulsion », souffle-t-elle.
Après avoir eu un premier locataire sans histoire, son studio est de nouveau à louer. Mais trois jours à peine après la remise des clefs et l’état des lieux, quelqu’un force sa porte d’entrée et s’installe. « L’erreur dans cette affaire, c’est que je ne m’en suis pas aperçue tout de suite. La loi stipule en effet que si le propriétaire du bien ne constate pas l’infraction dans les 48 heures, il ne peut pas déposer plainte pour les faire expulser sur-le-champ », précise Emmanuelle.
Elle se lance alors dans une longue procédure d’expulsion visant la squatteuse, qui se trouve être aussi maman d’un enfant en bas âge. « Avant d’en arriver là, j’ai d’abord pris contact avec elle. Je lui ai même trouvé un autre logement. Mais elle n’a jamais donné suite », précise la propriétaire.
Au mois de novembre 2019, le Tribunal de Paris ordonne finalement l’expulsion de la squatteuse, sans délai. Malgré la décision de justice, Emmanuelle attend toujours de récupérer son bien. « La préfecture de police s’est opposée à l’expulsion immédiate de la squatteuse à cause de sa situation familiale. Tant qu’elle n’aura pas trouvé une solution de relogement, on ne peut pas l’obliger à partir ».
En attendant, Emmanuelle, qui loue un appartement dans le 18e arrondissement, ne perçoit plus aucun revenu locatif depuis deux ans et ses revenus de blogueuse en cuisine ne suffisent pas à payer son propre loyer. « J’ai réussi à tenir pendant un moment en piochant dans mes dernières économies. Mais depuis un an, je ne peux plus payer mon bailleur. Je suis maintenant sous le coup d’une expulsion », souffle-t-elle.
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