• il y a 15 ans
Nicolas Sarkozy doit présenter ce matin ses vœux aux personnels de santé. Il le fera depuis le nouvel hôpital civil (NHC) de Strasbourg, devant une assemblée conviée sur invitations personnelles.

Cet environnement ultramoderne n'est toutefois pas la panacée pour les 2 700 personnels qui y travaillent. "Y a plus d'argent, donc on joue à McGyver toute l'année", se plaint une infirmière. Mercredi, l'unité de soins intensifs cardiologiques était touchée par une grève lancée contre la suppression d'un poste d'infirmière de nuit.

Pour saluer la visite du chef de l'Etat, l'intersyndicale des HUS a lancé un mouvement de grève de vingt-quatre heures. CFDT, CFTC, CGT, FO, Sud et Unsa dénoncent le sous-effectif et s'alarment des conséquences du "déficit de 30 millions d'euros" des HUS, alors que la loi contraint les hôpitaux à l'équilibre financier.

Aux urgences du NHC, touchées par plusieurs mouvements de grogne ces derniers mois, "Dimanche, quand j'ai quitté mon service, il y avait 40 patients pour nos 15 boxes de consultation et on en attendait cinq autres amenés par le Samu, relate Hélène Duriez, infirmière et déléguée Sud aux urgences. Pour les prendre en charge, il n'y avait que cinq médecins et six infirmières. Malheureusement, il faut qu'il y ait des décès dans les hôpitaux pour qu'on parle de nos conditions de travail."

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