LE TERMINUS

On se serait cru au 13 juillet et il ne manquait qu'un orchestre pour rendre l'ambiance encore plus joyeuse. Nous étions simplement mercredi 19 mai et partout en France, c'était la réouverture des cafés et il y avait du monde sur les terrasses. Après des mois de confinement, c'était un peu la liberté retrouvée.
Picquigny n'a pas dérogé et il fallait se rendre sur la place de la gare devant le café le Terminus.
Le patron Francis Becu avait le sourire car il retrouvait en fin de journée une grande partie de sa clientèle qui était restée calfeutrée chez elle.
Et de l'avis des uns et des autres, déguster une bonne bière pression ou un simple apéro prenait un tout autre parfum.
Bref, le sourire était sur tous les visages et ma foi, ce fut un moment délicieux que celui vécu en cette fin de journée alors que la pluie avait cessé.
Francis Becu va tenter de refaire le temps perdu et il organise par exemple un concert le 13 juillet avec le musicien local François Delporte.
Sur la place de l'hôtel de ville, en dépit des efforts déployés, le barnum n'était pas entièrement installé au café-tabacs tandis que le Campanella ne disposait pas de la place suffisante pour accueillir une clientèle à l'extérieur.