Lettre n° 493 (414) [2] à Madame Servan 1868 (?)
Ma bonne petite sœur en Notre-Seigneur,
Merci de la bonne charité que vous avez pour nos enfants et que Notre-Seigneur vous le rende en grâces et que le Saint-Esprit vous donne sa divine lumière.
Dans quel triste état vous met le malin esprit et à quelle tentation il vous livre. Je comprends votre malheureux état et je vous promets de prier Notre-Seigneur de vous aider à le supporter, et de vous en délivrer si c'est sa volonté.
Notre-Seigneur au jardin des Olives a éprouvé ces grandes épreuves du malin esprit et il disait : que votre volonté soit faite, ô mon Père, et non la mienne. Et cette humble soumission nous a mérité toutes les grâces de force pour rendre les nôtres méritoires. Ainsi donc, confiance, je crois que vous avez beaucoup de mérite aux yeux de Dieu dans cet état d'épreuve, que le bon Dieu vous voit avec plaisir lutter et prier au milieu de vos combats. Rappelez-vous que Saint-Paul se plaignait à notre Seigneur de ses tribulations et qu'il lui fut répondu que la vertu se perfectionne dans les épreuves.
Courage donc et faites comme si vous n'aviez aucune tentation. Tout ce qui n'est qu'extérieur n'est rien, ne vous en troublez pas. Tenez votre crucifix à la main ; pressez-le sur votre cœur et dites : Mon bon Maître, vous savez bien que je suis à vous, ne permettez pas que je vous offense jamais, puisque telle est votre volonté que je souffre, je m'y soumets volontiers. Je vous offre tout cela pour la paix et le triomphe de votre Ste Église, le salut de la France.
Courage, chère enfant, je suis heureux de penser que vous mériterez beaucoup et que vous glorifierez Dieu dans votre misère plus que dans toute autre condition.
Je vous bénis de tout mon cœur et je prie pour vous chaque jour au St autel.
A. Chevrier
Notre-Seigneur vous délivrera bientôt ; ayez confiance.
Ma bonne petite sœur en Notre-Seigneur,
Merci de la bonne charité que vous avez pour nos enfants et que Notre-Seigneur vous le rende en grâces et que le Saint-Esprit vous donne sa divine lumière.
Dans quel triste état vous met le malin esprit et à quelle tentation il vous livre. Je comprends votre malheureux état et je vous promets de prier Notre-Seigneur de vous aider à le supporter, et de vous en délivrer si c'est sa volonté.
Notre-Seigneur au jardin des Olives a éprouvé ces grandes épreuves du malin esprit et il disait : que votre volonté soit faite, ô mon Père, et non la mienne. Et cette humble soumission nous a mérité toutes les grâces de force pour rendre les nôtres méritoires. Ainsi donc, confiance, je crois que vous avez beaucoup de mérite aux yeux de Dieu dans cet état d'épreuve, que le bon Dieu vous voit avec plaisir lutter et prier au milieu de vos combats. Rappelez-vous que Saint-Paul se plaignait à notre Seigneur de ses tribulations et qu'il lui fut répondu que la vertu se perfectionne dans les épreuves.
Courage donc et faites comme si vous n'aviez aucune tentation. Tout ce qui n'est qu'extérieur n'est rien, ne vous en troublez pas. Tenez votre crucifix à la main ; pressez-le sur votre cœur et dites : Mon bon Maître, vous savez bien que je suis à vous, ne permettez pas que je vous offense jamais, puisque telle est votre volonté que je souffre, je m'y soumets volontiers. Je vous offre tout cela pour la paix et le triomphe de votre Ste Église, le salut de la France.
Courage, chère enfant, je suis heureux de penser que vous mériterez beaucoup et que vous glorifierez Dieu dans votre misère plus que dans toute autre condition.
Je vous bénis de tout mon cœur et je prie pour vous chaque jour au St autel.
A. Chevrier
Notre-Seigneur vous délivrera bientôt ; ayez confiance.
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