Pandora, le plus grand bijoutier du monde, a annoncé début mai qu'il renonçait aux diamants issus de mines. Désormais, il n'utilisera que des diamants "de synthèse", produits en laboratoire. D’autres joailleries, avant Pandora, ont fait le choix du tout-synthétique. C’est le cas de la bijouterie Courbet. Installée sur la prestigieuse place Vendôme (Paris, Ier arrondissement), la bijouterie espère bousculer les codes. Le principal intérêt de ces diamants est d’ordre écologique : «Pour sortir un carat, il faut broyer et extraire 250 tonnes de minerais», explique Marie-Ann Wachtmeister, co-fondatrice et directrice artistique de Courbet. «Ces trous font un kilomètre de profondeur, un kilomètre de large. C’est comme le premier arrondissement de Paris». Autre intérêt : le diamant produit en laboratoire est moins cher, d'environ 40%. Un seul laboratoire de la sorte existe en France, aux Loges-en-Josas (Yvelines). Il s'agit de la start-up Diam Concept . Sa fondatrice, Alix Gicquel, se plait à dire qu’elle fait «pousser des diamants».
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