• il y a 3 ans
Dans les rues d’Al Balad, le vieux Djeddah, au milieu des locaux en thobe et shemag – la robe blanche et le foulard à carreaux rouges que portent traditionnellement les Saoudiens – leurs dégaines ne passent clairement pas inaperçues. Casquette à l’envers, lunettes rondes, barbe fournie et sculptée, et t-shirt imprimé, Deyaa Rambo flaire bon les rues gentrifiées de Brooklyn. Son acolyte, Abdulaziz Hassan, fait tout aussi original : dreads sur le ciboulot, sweatshirt lose sur les épaules et – petite subtilité – un bilboquet qui ne quitte jamais ses mains. Les deux hommes sont graffeurs professionnels. Leur collectif, Dhad, et l’un des rares à s’être fait un nom dans le paysage du street art encore balbutiant en Arabie saoudite. Tout comme leur boutique éponyme, Dhad Store.

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