Études de genre à Sciences Po | 28/06/2021 | Désintox | ARTE

  • il y a 3 ans
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.
Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/
Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTE
Sur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/
Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintox
Sur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/

Dans un dossier du Point dénonçant la place grandissante des cours sur les discriminations à l’université, le politologue et professeur à Sciences Po, Pascal Perrineau assure que « Sciences Po propose cinq cours sur les collectivités locales, contre vingt-cinq cours sur le genre ». De quoi alimenter la peur « que l’intérêt pour ces thèmes conduise à l’oubli de problématiques importantes, comme celle des territoires ».

Joint par Désintox, l’enseignant précise qu’il a épluché le catalogue des cours de Sciences Po de 2018-2019 et que « le pointage exact sur tous les enseignements du Collège universitaire aux Écoles et aux masters est de 30 enseignements sur le genre et 8 sur les collectivités territoriales, ce qui témoigne d’une assez grande indifférence aux enjeux de la décentralisation ».

Pourtant la prestigieuse école conteste formellement ce décompte. S’en tenant à son catalogue pour 2020-2021, elle assure qu’«il existe 56 cours sur le genre et 110 cours portant sur la problématique des territoires, dont 50 uniquement sur le thème strict “des collectivités territoriales et/ou locales” sur plus de 3 000 enseignements».

Surtout, l’école juge « qu’il n’est pas pertinent de n’aborder la question de leur recensement par le seul recours à cet intitulé ». Un avis partagé par le doyen de l’école urbaine de Sciences Po, Patrick Le Galès, qui souligne que « ça ne fait aucun sens de comparer genre et collectivité territoriale, il faudrait comparer les cours sur le genre avec les cours sur les territoires au sens large ». En effet, les études de genre regroupent des sujets variés comme le féminisme, les orientations sexuelles, alors que les collectivités territoriales ne sont qu’une sous-catégorie des territoires.
Transcript
00:00Dans un dossier du Point
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined7
undefined:undefined
undefined:undefined
undefined:undefinedl’enseignant précise qu’il a épluché
00:23le catalogue des cours
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined13
undefined:undefined14
undefined:undefined15
undefined:undefined16
undefined:undefined
undefined:undefined
undefined:undefinedqu’« il existe 56 cours sur le genre
00:48et 110 cours portant
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined00:00:03,240 --> 00:00:05,920
undefined:undefined24
undefined:undefined25
undefined:undefined26
undefined:undefined
undefined:undefinedque « ça ne fait aucun sens
01:10de comparer genre et collectivité territoriale,
01:14il faudrait comparer les cours sur le genre
01:16avec les cours sur les territoires au sens large ».
01:19En effet, les études de genre regroupent des sujets variés comme le féminisme,
01:23les orientations sexuelles,
01:25alors que les collectivités territoriales
01:27ne sont qu’une sous-catégorie des territoires.

Recommandée