À 30 ans et 4 albums à son actif, la rappeuse suisse KT Gorique est l'une des pépites qui va se produire devant le public de la Fête de l'Humanité. Quelques semaines avant son show, l'artiste se confie à l'Humanité.
Comment définissez-vous votre style musical ?
Je dirais que c'est une musique hybride, parce qu'il y a une idée de fusion des genres dans mon projet, entre la musique rap, la musique reggae et la musique africaine. C'est essentiellement au niveau du choix des instruments et de la forme que je souhaite amener à des morceaux de rap. J’essaie de puiser dans les racines de ce qui m’a fait aimer la musique, pour tenter de créer un pont, et de rendre ça moderne, d’où l’idée de futur-roots. C'est une volonté de créer une contradiction équilibrée.
En tant qu’artiste et figure du rap helvétique, quel regard portez-vous sur la culture rap française ?
La Suisse romande en particulier, a toujours été très influencée par le rap de France parce que on est francophones, alors, forcément, on écoute beaucoup de rap français, et on connaît plein d'artistes français. Notre différence vient de nos influences comme la Suisse est un pays multiculturel.
Une des différences que nous avons au niveau de notre scène nationale, c'est que nous avons une oreille habituée à écouter de la musique dans une autre langue. On est aussi beaucoup influencés par le rap américain, anglais et allemand. On a quelque chose d'un peu américain dans l'approche.
Vous êtes une artiste complète, actrice, danseuse de hip-hop, auteure de tous vos textes, vous composez vos instrumentales et vous participez aux décors visuels de vos clips, que vous reste-t-il à découvrir ?
La musique que je compose va de pair avec un univers complet. C'est pour cela que j'aime bien toucher à tout ce qui se rapporte à cet univers. Je crois qu'il n'y aura jamais de fin à cette créativité, et qu'il y aura toujours une nouvelle chose que j'aurais envie d'explorer, une touche en plus que je vais vouloir apporter à mes projets, toujours aller chercher ce petit truc en plus qui manque.
La Fête de l’Humanité fait son retour à la Courneuve après une année 2020 difficile, que ressentez-vous à l’idée d’y participer ?
J'ai tellement hâte et je suis tellement fière. Je suis contente parce que c'est un festival très important, qui est très connu donc pour moi qui ne suis pas une artiste française, mais qui vit en Suisse, c'est une fierté de me dire que je suis programmée sur cette scène.
On a beaucoup travaillé pour pouvoir avoir accéder à ce genre de scène. On est vraiment prêt et on est juste super impatient de rencontrer le public de la Fête de l'Humanité.
Comment définissez-vous votre style musical ?
Je dirais que c'est une musique hybride, parce qu'il y a une idée de fusion des genres dans mon projet, entre la musique rap, la musique reggae et la musique africaine. C'est essentiellement au niveau du choix des instruments et de la forme que je souhaite amener à des morceaux de rap. J’essaie de puiser dans les racines de ce qui m’a fait aimer la musique, pour tenter de créer un pont, et de rendre ça moderne, d’où l’idée de futur-roots. C'est une volonté de créer une contradiction équilibrée.
En tant qu’artiste et figure du rap helvétique, quel regard portez-vous sur la culture rap française ?
La Suisse romande en particulier, a toujours été très influencée par le rap de France parce que on est francophones, alors, forcément, on écoute beaucoup de rap français, et on connaît plein d'artistes français. Notre différence vient de nos influences comme la Suisse est un pays multiculturel.
Une des différences que nous avons au niveau de notre scène nationale, c'est que nous avons une oreille habituée à écouter de la musique dans une autre langue. On est aussi beaucoup influencés par le rap américain, anglais et allemand. On a quelque chose d'un peu américain dans l'approche.
Vous êtes une artiste complète, actrice, danseuse de hip-hop, auteure de tous vos textes, vous composez vos instrumentales et vous participez aux décors visuels de vos clips, que vous reste-t-il à découvrir ?
La musique que je compose va de pair avec un univers complet. C'est pour cela que j'aime bien toucher à tout ce qui se rapporte à cet univers. Je crois qu'il n'y aura jamais de fin à cette créativité, et qu'il y aura toujours une nouvelle chose que j'aurais envie d'explorer, une touche en plus que je vais vouloir apporter à mes projets, toujours aller chercher ce petit truc en plus qui manque.
La Fête de l’Humanité fait son retour à la Courneuve après une année 2020 difficile, que ressentez-vous à l’idée d’y participer ?
J'ai tellement hâte et je suis tellement fière. Je suis contente parce que c'est un festival très important, qui est très connu donc pour moi qui ne suis pas une artiste française, mais qui vit en Suisse, c'est une fierté de me dire que je suis programmée sur cette scène.
On a beaucoup travaillé pour pouvoir avoir accéder à ce genre de scène. On est vraiment prêt et on est juste super impatient de rencontrer le public de la Fête de l'Humanité.
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Musique