• il y a 3 ans
Hydroxychloroquine: voilà un terme qui, depuis plus d’un an, est apparu avec fracas dans les débats gravitant autour des traitements contre la Covid-19. Présentée comme efficace contre le coronavirus, la molécule, portée par Didier Raoult et ses soutiens, est à présent largement considérée par la majorité de la communauté scientifique comme une fausse piste.

 Idem concernant l’ivermectine qui, elle aussi, avait suscité l’espoir avant de décevoir. «[px_nbsp:nbsp]Je crois que l’affaire est entendue, le match terminé, affirme Jean-François Bergmann, ancien vice-président de la commission d’autorisation de mise sur le marché à l’Agence nationale de sécurité du médicament. Tous ces médicaments-là, à commencer par l’hydroxychloroquine, n’ont aucune efficacité. Concernant la covid, l’hydroxychloroquine est à mettre à la poubelle de façon définitive ![px_nbsp:nbsp]»

Pourtant, la recherche sur le front des traitements a avancé depuis l’année dernière. En Angleterre, le Ronapreve a été approuvé tandis que la France l’a autorisé de manière préventive. Mais attention: il ne s’agit en rien d’un substitut au vaccin. «[px_nbsp:nbsp]C’est un cocktail de deux anticorps monoclonaux dirigé contre le virus, explique notre interlocuteur. Il va permettre, en particulier chez les sujets fragiles et immunodéprimés qui n’ont pas pu être vaccinés, de diminuer les risques de développer une forme sévère de la maladie. Mais encore une fois, ces cocktails sont compliqués à utiliser, ils sont chers, ils sont à réserver à des situations bien particulières. Et ce n’est certainement pas un médicament à donner à tous les malades qui développeraient une maladie symptomatique ! La vraie piste prometteuse, pardonnez-moi d’insister, mais c’est le vaccin !»

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