Pour cette 24e édition du Paris-Dakar, les organisateurs ont décidé d'innover en donnant le départ, non pas dans la capitale comme ils en ont l'habitude, mais dans une ville de province. Et c'est Arras qui a tiré le gros lot.
Pour Hubert Auriol, le directeur général de l'épreuve, le départ à Arras était logique dans « une région où se dispute la plus importante course moto au monde, l'Enduro du Touquet. Ces places d'Arras, c'est un site magique ». Et pour la préfecture du Pas-de-Calais, accueillir cet événement de dimension mondiale a permis de mettre un formidable coup de projecteur sur la ville longtemps surnommée La Belle Endormie. «
On a réussi là un gros coup de pub, glisse aujourd'hui Jean-Marie Vanlerenberghe à l'époque aux commandes de la cité atrébate. C'est grâce à une adjointe qui connaissait des responsables du Dakar que l'on a pu obtenir ce départ. Les organisateurs souhaitaient faire un départ en province, on a pu se positionner avant tout le monde. Cet événement populaire a été le point de départ du réveil d'Arras. Et puis, avec le Dakar, il y a un côté mythique. Derrière ça, on a également développé des actions humanitaires en direction du Sénégal. »
Un événement qui a drainé du monde. Beaucoup de monde même. Le soir du grand départ, des milliers de Nordistes (près de 200 000 selon les estimations) avaient afflué sur la place des Héros pour apercevoir les concurrents et notamment le plus célèbre d'entre eux, un certain Johnny Hallyday qui participait là à son premier Dakar avec son copilote René Metge et son directeur d'écurie André Dessoude.
Sur l'axe Arras - Bapaume, ce sont des milliers de badauds qui étaient postés au bord des routes jusqu'à très tard dans la soirée avec une ambiance digne des montées de l'Alpe d'Huez lors du passage du Tour de France. Encore maintenant, quand on interroge les pilotes, ils sont unanimes : c'est à Arras qu'ils ont vécu leur meilleur départ du Dakar.
Rues bondées
Jean-Louis Monneret, l'ancien président de l'association "Arras Pays d'Artois - Basketball féminin" a vécu au cœur de l'événement. Il était chargé de faire le lien entre la ville et ASO, la société organisatrice du rallye-raid. « C'était une sorte de fête des Voisins où tout le monde était dehors pour assister à l'événement. C'était comme un passage du Tour de France. On avait imaginé un parcours des concurrents dans Arras. Les rues étaient bondées.
C'était la même chose sur l'axe Arras - Bapaume. Dans les villages traversés, c'était la liesse populaire. C'était la première fois que le Dakar ne partait pas de Paris. Ça reste l'un de mes meilleurs souvenirs. » Pas loin de la finale européenne, cette année, de ses basketteuses...
24ème ARRAS - MADRID - DAKAR
• Départ : 28 décembre 2002 de Arras
• Arrivée : 13 janvier 2002 à Dakar (Lac Rose)
• Repos : 6 janvier 2002 à Atar
• Longueur du rallye : 9.436 km
• Nombre de kilomètres de spéciale : 6.486 km
• Pays traversés : France, Espagne, Maroc, Mauritanie,
Sénégal
Pour Hubert Auriol, le directeur général de l'épreuve, le départ à Arras était logique dans « une région où se dispute la plus importante course moto au monde, l'Enduro du Touquet. Ces places d'Arras, c'est un site magique ». Et pour la préfecture du Pas-de-Calais, accueillir cet événement de dimension mondiale a permis de mettre un formidable coup de projecteur sur la ville longtemps surnommée La Belle Endormie. «
On a réussi là un gros coup de pub, glisse aujourd'hui Jean-Marie Vanlerenberghe à l'époque aux commandes de la cité atrébate. C'est grâce à une adjointe qui connaissait des responsables du Dakar que l'on a pu obtenir ce départ. Les organisateurs souhaitaient faire un départ en province, on a pu se positionner avant tout le monde. Cet événement populaire a été le point de départ du réveil d'Arras. Et puis, avec le Dakar, il y a un côté mythique. Derrière ça, on a également développé des actions humanitaires en direction du Sénégal. »
Un événement qui a drainé du monde. Beaucoup de monde même. Le soir du grand départ, des milliers de Nordistes (près de 200 000 selon les estimations) avaient afflué sur la place des Héros pour apercevoir les concurrents et notamment le plus célèbre d'entre eux, un certain Johnny Hallyday qui participait là à son premier Dakar avec son copilote René Metge et son directeur d'écurie André Dessoude.
Sur l'axe Arras - Bapaume, ce sont des milliers de badauds qui étaient postés au bord des routes jusqu'à très tard dans la soirée avec une ambiance digne des montées de l'Alpe d'Huez lors du passage du Tour de France. Encore maintenant, quand on interroge les pilotes, ils sont unanimes : c'est à Arras qu'ils ont vécu leur meilleur départ du Dakar.
Rues bondées
Jean-Louis Monneret, l'ancien président de l'association "Arras Pays d'Artois - Basketball féminin" a vécu au cœur de l'événement. Il était chargé de faire le lien entre la ville et ASO, la société organisatrice du rallye-raid. « C'était une sorte de fête des Voisins où tout le monde était dehors pour assister à l'événement. C'était comme un passage du Tour de France. On avait imaginé un parcours des concurrents dans Arras. Les rues étaient bondées.
C'était la même chose sur l'axe Arras - Bapaume. Dans les villages traversés, c'était la liesse populaire. C'était la première fois que le Dakar ne partait pas de Paris. Ça reste l'un de mes meilleurs souvenirs. » Pas loin de la finale européenne, cette année, de ses basketteuses...
24ème ARRAS - MADRID - DAKAR
• Départ : 28 décembre 2002 de Arras
• Arrivée : 13 janvier 2002 à Dakar (Lac Rose)
• Repos : 6 janvier 2002 à Atar
• Longueur du rallye : 9.436 km
• Nombre de kilomètres de spéciale : 6.486 km
• Pays traversés : France, Espagne, Maroc, Mauritanie,
Sénégal
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