Dix ans de guerre ont ravagé la Sierra Leone entre 1991 et 2002, tuant, selon les estimations, entre 50 000 et 200 000 personnes. Des viols, des mutilations et des milliers d'enfants enlevés et forcés à combattre. Vingt ans après, la Sierra Leone tente toujours de se remettre de cette guerre civile, une des plus violentes et brutales sur le continent africain. Le pays reste profondément divisé, miné par la corruption. Et malgré ses richesses naturelles, il figure parmi les plus pauvres du monde.
Les survivants ne parviennent pas à oublier la guerre civile, dont l'enjeu fut aussi le contrôle des mines de diamants, vendues contre des armes.Elle a commencé, en mars 1991, par une attaque des rebelles du Front uni révolutionnaire, dans l'est de la Sierra Leone, tout près de la frontière avec le Liberia. Le général-président Joseph Momoh a alors choisi d'envoyer ses troupes pour repousser la rébellion.Ce fut le début d'une série de violences inimaginables, de coups d'État en série, avec l'intervention plus ou moins cachée de puissances étrangères. Charles Taylor, qui présidait alors le Liberia, a été rattrapé bien plus tard par la justice : il a été condamné à 50 ans de prison, en 2012, par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
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